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Quand il se figea, elle comprit qu'il avait découvert son
secret.
Il lui embrassa l'épaule, les yeux vrillés aux siens.
— Toi non plus, tu ne portes pas de culotte ?
Elle secoua la tête, s'offrant avec impudeur, dans la pénombre
propice de la pièce, à ses attouchements sur ses seins et entre
ses cuisses.
Il enfouit un doigt dans sa toison et eut un sourire carnassier
en constatant qu'elle était trempée. Alors, lentement, doucement,
il commença à la caresser en suivant le tempo.
Lorenzo, de son côté, s'était installé sur la chaise noire, les
cuisses écartées. Anastasia le chevaucha, face à lui. Sa robe
blanche n'était plus à présent qu'une simple bande d'étoffe
enroulée autour de sa taille, dénudant ses seins et ses fesses.
Il émanait de la scène une tension plus erotique encore que si
elle avait été nue.
Inspirée par ce spectacle, Bridget ondula sur les genoux
d'Adam, qui accéléra le mouvement de ses doigts, son sexe
durcissant de seconde en seconde. Quand elle se laissa aller
contre son torse, il lui mordilla le lobe de l'oreille, le suçant et
l'agaçant avec délectation.
— Tu aimes ma main entre tes cuisses ?
Elle poussa u n e plainte qu'il étouffa d'un baiser brûlant. Ses
lèvres allaient gonfler, mais peu lui importait.
Elle s'écarta pour reprendre son souffle et écarquilla les yeux
de surprise en tournant la tête.
Anastasia s'était relevée et ouvrait le pantalon de Lorenzo,
qui, bien sûr, ne portait rien en dessous.
Elle n'aurait j a m a i s cru que le show aille si loin !
Sur scène, la femme s'agenouilla avec grâce en arrondissant
les lèvres.

Bridget détourna les yeux avant que celles-ci n'atteignent
leur cible.
Adam f i t l a moue.
— On ne va pas rester là à les regarder forniquer. Viens, on
s'en va, dit-il en aidant Bridget à se relever.
— Mais on ne peut pas partir sans dire au revoir à Sugar,
protesta-t-elle, alors qu'il l'entraînait vers la chambre d'amis
pour récupérer leurs manteaux.
— Ta politesse est un peu déplacée, chérie. Et que voudrais-tu
lui d i r e ? Que nous avons adoré le buffet et le spectacle? De
toute façon, Sugar est beaucoup trop occupée. Tu n'as pas vu
comment son petit ami frétille, avec les mains de notre hôtesse
dans son pantalon?
Ils finirent par atteindre la chambre d'amis, où deux appliques
de bronze illuminaient les murs vert cendré. Un air de j a zz
langoureux f i l t r a i t du salon.
— Tu n'aimerais pas que je te fasse la même chose?
— Bien sûr que si ! affirma A d am en cherchant son étole
dans la pile de vêtements jonchant le grand lit. Dès qu'on sera
à la maison, tu pourras me faire tout ce que tu veux.
Elle prit une profonde inspiration, partagée entre le désir
et la honte.
Ce fut le premier qui l'emporta. D'autant que Sugar n'aurait
soulevé aucune objection.
— Je ne peux pas attendre.
Adam se tourna vers elle.
— Ici ? Mais n'importe qui peut entrer !
— Je m'en fiche.
— Bon. Cet appartement est un ancien loft, mal insonorisé.
On entend le moindre bruit. Il faudra être discrets si tu ne veux
pas que tout l e monde sache ce que nous sommes en train de
faire.

 
 

 

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قديم 08-12-10, 03:31 AM   المشاركة رقم: 37
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Elle humecta ses lèvres sèches.
— Je ne ferai pas de bruit.
Adam désigna une porte en face.
— Ce doit être la salle de bains. Va voir si tu trouves un
préservatif et attends-moi là, je reviens tout de suite.
Elle acquiesça, gagna la porte en question en chancelant et
alluma la lumière.
Elle ouvrit un tiroir sous le lavabo en forme de vasque très
tendance. Aucune trace de préservatifs. En revanche, l'armoire à
pharmacie en contenait plusieurs. Elle en prit un et se contempla
dans le gigantesque miroir.
Sa peau avait rosi sous les caresses d'Adam.
Mais non, son rouge aux joues était dû au fait de fouiller dans
les affaires de leur hôtesse, infraction aux règles de la politesse
la plus élémentaire ! Par comparaison, c'était de la petite bière
de faire l'amour dans cette salle de bains, pratiquement à la
barbe des autres.
Non. Elle n'y arriverait jamais. Un taxi allait les conduire
chez A d am en quelques tours de roue. D'ici là, elle pouvait
bien patienter.
C'est alors que ce dernier surgit derrière elle. Ses mains lui
enserrèrent la taille, ses lèvres lui butinèrent le cou.
— Adam î protesta-t-elle, secouée d'un rire nerveux.
I l glissa une main dans son corsage, tandis que l'autre
retroussait lentement sa robe.
Elle essaya de se détendre, mais la lumière crue que jetait
l'ampoule au-dessus de leurs têtes refroidissait quelque peu
ses élans, ainsi que la porte grande ouverte qui donnait sur la
chambre.
— Ferme la porte.
— Non.

I l plaqua sa paume sur l'étendue de peau dénudée au-dessus
de son bas et remonta en suivant la courbe de ses fesses.
Chaque fois que ses doigts effleuraient l'endroit où elle
rêvait qu'ils s'attardent, ils se retiraient aussitôt, lui arrachant
un gémissement de frustration. Mais il y avait toujours cette
fichue porte ouverte...
Elle posa la tête au creux de son épaule.
— Adam, la porte !
Il intensifia ses caresses.
— J'ai dit non, Bridget. Reconnais que tu as drôlement changé
depuis que tu fréquentes tes strip-teaseuses, h e i n ? Ça t e dirait
de danser topless devant moi ? Je jouerais les cobayes.
Elle se frotta contre son bas-ventre.
— Un cobaye plus que consentant, pas vrai ?
— Ce soir, je t'ai touchée en regardant les deux autres se
trémousser devant nos yeux. Tu aimerais tenter l'expérience et
faire l'amour devant des inconnus ?
— Non.
— Sur une scène violemment éclairée, avec des miroirs
partout, où tu te verrais nue, ça ne t'excite pas ? poursuivit-il,
impitoyable.
Sans attendre sa réponse, i l dénoua son corsage qui retomba
sur sa taille, dénudant sa poitrine.
— A d a m ! dit-elle dans un souffle en essayant de se
rajuster.
Mais il repoussa ses mains.
— Regarde-toi!
Elle savait parfaitement ce qu'elle allait voir : une poitrine
qui avait un urgent besoin de soutien-gorge.
Maisil ne désarma pas, lui emprisonnant les poignets jusqu'à
ce qu'elle se décide à regarder son reflet dans la glace.
Elle vit d'abord le regard affamé d'Adam que lui renvoyait le

 
 

 

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قديم 08-12-10, 03:33 AM   المشاركة رقم: 38
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miroir. Ses mamelons durcirent et s'érigèrent comme deux petits
boutons durs, la peau rose de l'aréole gonflée de désir.
I l la relâcha pour empoigner ses seins, qu'il entreprit de
masser délicatement, lui arrachant une plainte sourde.
Elle ondula au r y t h m e de l a musique qui leur parvenait de la
pièce voisine. Et, quand A d am l'attira plus près et referma ses
doigts autour d'un téton, elle étouffa un gémissement.
— Tu aimes?
— Peut-être, minauda-t-elle.
— Tu veux que j ' a r r ê t e ? demanda-t-il, joignant le geste à
la parole.
— Surtout pas ! s'exclama-t-elle en replaçant d'autorité ses
mains sur ses seins.
Les doigts d'Adam encerclèrent ses tétons en érection et se
mirent à les malaxer.
Défaillante de plaisir, elle ferma les yeux dans la lumière
éblouissante.
— Regarde-toi, Bridget. Tu dois te voir avec les yeux de
ton public.
Elle obéit et vit les grandes mains bronzées d'Adam qui
pétrissaient sa peau nacrée. Ses mamelons, qu'elle entrevoyait
entre ses doigts, avaient pris une teinte plus sombre, presque
cuivrée.
I l j o u a de l a sorte pendant quelques minutes.
La respiration haletante, elle agitait involontairement la tête,
nichée au creux de son épaule. Elle sentait son clitoris palpiter
à l'unisson de son coeur, qui battait à tout rompre tandis qu'il
l'emmenait de plus en plus loin.
— Caresse-moi, supplia-t-elle, recouvrant sa main de la
tienne pour la glisser sous sa robe.
Mais i l se déroba et s'empara de ses lèvres pour étouffer ses
protestations.

— Non, c'est toi qui vas le faire. Ton public veut te voir en
pleine action.
Elle j e t a un regard furtif vers la porte ouverte. Quelqu'un
pouvait venir à tout moment.
— Allons, chérie. Montre-nous ta j o l ie petite chatte.
Elle dévisagea Adam, l e rouge aux joues, estomaquée par la
hardiesse de ses propos. Mais i l resta impassible.
Alors, elle releva lentement sa robe j u s q u ' e n haut de ses
bas.
— Plus haut!
Elle respira à fond et la remonta jusqu'au ventre. A présent,
elle se retrouvait, comme Anastasia, les seins et les fesses à l'air,
sa robe lui ceignant la taille telle une ceinture.
Adam émit un sifflement admiratif.
— Superbe!
Elle risqua un oeil et remarqua sa toison blonde mouillée de
désir entre ses cuisses, et ses lèvres roses et gonflées.
— Caresse-toi, répéta-t-il.
S'il croyait qu'elle flancherait, il allait être surpris.
Elle incurva les doigts sur la parcelle de chair dénudée,
près du liseré de son bas. Sa peau était plus douce que le voile
le plus fin, surtout à l'intérieur dè ses cuisses, tout près de son
entrejambe.
— Montre-moi où tu as envie que je te touche.
Elle pressa une main en conque sur son pubis renflé et y
infiltra l'index. Il lui suffit d'effleurer son clitoris pour qu'un
éclair de désir irradie tout son corps. Elle accéléra la cadence,
folle d'excitation.
Adam lui empoigna les fesses et commença à les pétrir,
comme Lorenzo sur l a scène.
— Tu as aimé voir le type faire cela, tout à l'heure ?

 
 

 

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قديم 08-12-10, 03:35 AM   المشاركة رقم: 39
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— Ouiii ! balbutia-t-elle, alors qu'il introduisait deux doigts
et se mettait à aller et venir dans sa moiteur.
Elle sentit son sexe se contracter de plaisir quand il intensifia
le rythme. Il ajouta un troisième doigt, aussi dur et brûlant que
son sexe bandé, et elle lâcha un cri étranglé. Elle referma sa
main sur son clitoris qu'elle se mit à effleurer d'un doigt léger.
Et quand, de l'autre main, A d am pinça l'un de ses mamelons,
le plaisir fut si intense qu'elle s'abandonna et s'affaissa dans ses
bras, secouée de frissons, en se mordant les lèvres pour étouffer
ses gémissements d'extase.
Adam ne la lâcha pas, ses doigts se mouvant toujours en elle
jusqu'à ce que l'ultime spasme s'apaise.
Quand elle ouvrit enfin les yeux, il la regarda dans le miroir
avec un sourire au coin des lèvres, porta le bout de ses doigts
à ses lèvres et les lécha.
— Délicieux ! Mais tu ne m'as pas encore tout montré.
Elle lui donnerait ce qu'il voulait !
Désireuse d'effacer son sourire condescendant, elle descendit
la fermeture Eclair de sa robe, dont elle se débarrassa en ondulant
des hanches. A présent, elle était vêtue en tout et pour tout de
bas et de ses hauts talons.
— Alors, ma petite exhibitionniste, quel est le prochain
round?
— Le prochain round?
Elle se trémoussa contre lui, la fine laine de son pantalon
lui massant les fesses.
Il l'immobilisa en lui saisissant les hanches.
— Assez joué. Je veux tout voir. Maintenant.
Elle écarta lentement les lèvres humides et secrètes de son
intimité pour lui montrer ses trésors.
Son clitoris se dressait, tel un bouton de perle palpitant après

son orgasme. Seigneur ! Même les filles du Frisky's n'allaient
pas aussi loin.
— Tu aimes ma jolie petite chatte? demanda-t-elle en se
caressant avec une lenteur calculée.
Les mots crus semblaient incongrus dans sa bouche, mais
le résultat en valait la peine.
Elle regarda dans le miroir A d am humecter ses lèvres. Il la
lâcha, le temps d'ouvrir rapidement son pantalon et d'enfiler un
préservatif sur son sexe bandé.
— J'adore. Maintenant, incline tes jolies fesses vers moi.
Elle s'arc-bouta contre la vasque lisse et froide.
Refermant les mains sur ses seins, il plongea en elle d'un
coup.
Elle étouffa le cri qui jaillit de sa gorge en sentant son membre
dur et brûlant s'enfouir en elle.
C'était divin ! Elle était si excitée que la fanfare de l'université
du Wisconsin-Madison aurait pu retentir dans la pièce voisine
sans qu'elle lui prête la moindre attention.
— Ne détourne pas les yeux, chérie. Tu dois te voir.
Elle obtempéra.
Elle avait les joues empourprées, et ses pupilles étaient si
dilatées qu'elles n'étaient plus qu'un cercle bleu incandescent.
La sueur lui dégoulinait le long de la tempe, mais ses cheveux
restaient impeccables. Ce qui, se dit-elle in petto, aurait pu
être une excellente publicité pour une marque de laque, par
exemple.
« Le meilleur spray pour que votre coiffure ne bouge pas,
même pendant des ébats torrides en public. »
Les mains brûlantes d'Adam s'affairaient sur ses seins,
pendant que son sexe coulissait profondément en elle. Il la
dominait de toute sa stature, entièrement vêtu de sombre, sa
chemise boutonnée jusqu'au cou, la seule parcelle de chair nue

s'activant à l'envoyer au septième ciel. Ses talons la hissaient à
la bonne hauteur pour qu'il l'emplisse totalement et intensifie
ses sensations.
Si elle était vraiment une danseuse du Frisky's, elle se
dévêtirait sur la scène, offerte à ses regards avides. Après, il
réclamerait une lap dance dans une alcôve secrète. Là, enfreignant
les consignes à plaisir, elle flatterait son sexe dressé et le
laisserait butiner ses seins, j u s q u ' à les rendre tous les deux fous
de désir et de frustration. Elle effectuerait le numéro suivant
dans un tel état d'excitation que les clients, voyant qu'elle ne
émulait pas, l'inonderaient de pourboires. A la fin, au moment
où elle se précipiterait dans sa loge pour se rhabiller et rentrer
chez elle le plus vite possible, A d am surgirait de l'ombre. Sans
un mot, il repousserait son cache-sexe trempé et la pénétrerait
sans préambule. Ils s'étreindraient dans un coin obscur avec
une rage animale, en gémissant de plaisir, sans se soucier des
regards indiscrets qui pourraient les épier.
— Petite coquine ! lui chuchota Adam à l'oreille, comme
s'il lisait dans ses pensées. Et si quelqu'un, tapi dans le noir,
m'observait en train de t e prendre comme une chienne lubrique
qui n'a même pas la pudeur de fermer l a p o r t e ? Notre voyeur
serait tellement excité qu'il ne p o u r r a i t s'empêcher de se
caresser à son tour, ajouta-t-il avec une pointe de malice. J'en
sais quelque chose.
Elle le regarda par-dessus son épaule.
— C'est v r a i?
Adam se poussa plus fort en elle tandis qu'il lui confiait ses
pensées secrètes.
— Crois-le ou non, mais tu me fais fantasmer depuis des
années. J'imaginais la courbe de tes seins, la couleur de tes
tétons, la moiteur entre tes j a m b e s . . .

 
 

 

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Elle en profita pour agacer son clitoris, effleurant au passage
le sexe bandé d'Adam.
— Continue ! le pressa-t-elle, stupéfaite de l'entendre énoncer
ses propres fantasmes.
— Comment tes jolies petites fesses rebondies remueraient
pendant que j e t e posséderais, ton parfum, le goût de t a peau
sur ma langue...
Elle emprisonna ses bourses et se mit à les caresser du pouce,
lui arrachant un gémissement sourd.
— Et tu te touchais aussi ?
— Tout le temps, avoua-t-il en accélérant ses coups de reins,
tandis qu'elle accentuait la pression de ses doigts.
— Dis-moi en quelles occasions, insista-t-elle, ralentissant
l e mouvement pour lui permettre de répondre.
— Au mariage de Colin. TU portais une robe lie-de-vin sans
bretelles. Je voyais tes seins pointer en dessous. Figure-toi que
j ' a i dû prendre une douche glacée, ce soir-là.
— Tu aurais dû me le dire, je t'en aurais montré beaucoup
plus, fit-elle, se rappelant ce qu'elle avait enduré pour résister à
l'envie de se frotter contre lui sans retenue. Tu aurais aimé me
faire quoi, ce soir-là? Fais-moi voir.
Plaquant une main sur ses deux seins, il se mit à en pincer
et à en rouler les tétons entre deux doigts, alors que, refermant
son autre main sur son sexe, il entreprenait de cajoler le petit
bouton érigé et durci, et i l promena sa langue le long de son dos,
tandis que ses poussées se faisaient plus frénétiques.
Elle s'agrippa à la vasque pendant qu'il allait et venait en elle
de plus en plus vite, de plus en plus fort.
Leurs respirations haletantes emplissaient la salle d'eau exiguë.
L'attente devenait insupportable. Quand A d am lui mordilla
l'épaule, ce geste possessif fut le coup de grâce.

S'abandonnant au plaisir, elle cria son nom sans pouvoir
se retenir.
Elle avait l'impression qu'il la possédait de toutes parts, avec
son sexe qui tressautait profondément en elle, ses paumes lui
enserrant les seins et son souffle brûlant sur sa nuque, autant
de preuves de sa virilité dont elle aurait voulu être à j a m a is
prisonnière.
Il jouit à son tour, ses spasmes prolongeant ses palpitations à
d i e , j u s q u ' à ce qu'elle s'effondre sur le marbre froid du lavabo,
qui rafraîchit délicieusement sa peau incandescente.
— Oh, ma chérie ! C'était fantastique.
— Tu as enfin pu assouvir ton vieux fantasme de t'éclipser
tvec la demoiselle d'honneur?
— Mon seul fantasme, c'est toi, Bridget.
Elle resta sans voix : pendant des années, elle avait hanté les
rêves d'Adam, exactement comme il avait hanté les siens !
Le désir s'était-il mué en tendresse pour lui aussi?
Mais déjà il se retirait.
— On devrait f i l e r , ma douce. Les invités ne vont pas tarder
à partir.
Retour sur t e r r e !
Ils se débarbouillèrent en vitesse. Elle ne tenait plus sur ses
jambes, au point qu'Adam dut la soutenir et rajuster sa robe.
— D'habitude, tu m'aides à ôter mes vêtements, pas le
contraire, plaisanta-t-elle.
Il lui tendit son étole.
— Vu l'état d'excitation dans lequel tout le monde doit se
trouver, ce n'est pas le moment de courir de risque, dit-il en lui
frottant légèrement l'omoplate.
Elle tordit le cou pour mieux voir.
— Qu'est-ce que c'est?

— Un suçon, j ' e n ai peur, avoua-t-il d'un air contrit. Je te
promets de faire plus attention la prochaine fois.
Elle l'attrapa par sa chemise et lui planta un baiser fougueux
sur les lèvres.
— S u r t o u t p a s . J ' a d o r e q u a n d tu es c o m p l è t e m e nt
déchaîné.
— C'est toi qui me fais cet effet, dit-il en l'embrassant à perdre
haleine, j u s q u ' à ce que des pas résonnent dans l e couloir.
— Quelqu'un vient, fit-elle en essayant vainement d'ouvrir
la porte de la chambre. Tu l'avais fermée ?
— Evidemment. Les fantasmes, c'est une chose, mais je
n'allais pas laisser n'importe qui te reluquer.
— Oh, c h é r i!
Il sourit et déverrouilla la porte.
Sugar se matérialisa sur le seuil.
— Ça va, vous deux ? fit-elle d'une voix enjouée. Vous avez
filé si vite tout à l'heure que je croyais que vous étiez partis.
— Sans te dire au revoir? rétorqua Bridget avec dignité,
ignorant le gloussement d'Adam dans son dos. Merci pour cette
superbe soirée, Sugar, reprit-elle en l'embrassant. Le buffet, le
spectacle, t o u t . . . C'était vraiment génial.
Là-dessus, elle prit congé de son amie, penaude.
Quoi qu'en pense Adam, les règles de politesse avaient la
vie dure.

 
 

 

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