Collection audace: La brûlure de sens
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C'est la première fois que je participe en écrivant un roman, j'espère qu'il vous plaît. voilà le résumé: Sans quitter Adam des yeux, Bridget dégrafa son soutien-gorge, et cet homme qu’elle aimait en secret depuis tant d’années étouffa un hoquet en découvrant ses formes voluptueuses. Elle retint un soupir de plaisir. Longtemps, elle avait détesté sa poitrine opulente et s’était ingéniée à la dissimuler, mais les yeux brillant de désir avec lesquels Adam l’admirait à cet instant étaient la plus grande des récompenses. Lui qui l’avait toujours considérée comme une gamine voyait enfin la femme qui était en elle. La voyait, et la désirait. Au moins autant qu’elle-même avait envie de lui. Alors, avec un regard suggestif, elle prit sa main et la guida vers ses seins. — Bridget, murmura-t-il d’une voix rauque, si je commence, je ne pourrai plus m’arrêter… Elle se pressa contre lui et, savourant le contact de son corps chaud contre le sien, elle chuchota à son oreille : — Mais qui te parle d’arrêter ? |
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1. Secouant les longues mèches blondes qui lui tombaient devant le visage, la pulpeuse Sugar tendit le cou pour s'admirer dans la psyché. — Comment trouves-tu mes seins ? roucoula-t-elle. Bridget Weiss acheva d'épingler le nouveau soutien-gorge couleur argent, bonnets G, sur la somptueuse poitrine de Sugar — oeuvre d'un chirurgien plastique hors de prix, que Sugar avait pu se payer grâce à l'admiration sans bornes des clients du Frisky's, un club réservé au genre masculin. — Attends une seconde que je termine le dos. Sugar virevolta sur la petite estrade moquettée, exhibant des fesses rebondies mises en valeur par un string argenté assorti au soutien-gorge. — Le chirurgien m'a ratée, gémit-elle. J'ai l'impression qu'ils ne sont pas au même niveau. Bridget considéra les deux seins gainés de Lycra avec le même détachement qu'un chef pâtissier s'assurant du glaçage d'un gâteau. Le gauche avait effectivement l'air un tantinet plus haut que le droit. Au moins, n'étaient-ils pas décentrés comme ceux de certaines de ses clientes. Ayant eu recours, faute de moyens, aux services d'un praticien bon marché, l'une d'elles s'était retrouvée avec une poitrine complètement asymétrique, au point qu'il fallait pencher la tête pour tenter de voir ses seins à la même hauteur ! Heureusement, elle avait plus d'un tour dans son sac pour dissimuler ces défauts. Avant d'intégrer l'école de stylisme de Chicago à l'automne dernier, elle avait glané dans les manuels toutes sortes d'astuces quant à la conception des soutiens-gorge. Plus quelques autres. — Il suffit de remonter un chouia la bretelle gauche, dit-elle en joignant le geste à la parole. — Oui, approuva Sugar avec un sourire satisfait, c'est beaucoup mieux. Tu sais, maintenant que je suis remise de mon opération, je vais être la danseuse vedette des Frisky's Kitten, ajouta-t-elle en sautillant d'excitation. Bridget recula, peu désireuse de se faire éborgner par l'im¬ posante poitrine de son amie. — La vedette des Frisky's Kitten, c'est super, dis donc ! s'extasia-t-elle, sincère. Le strip-tease — officiellement « danse exotique » — était une activité comme une autre à Chicago, à l'égal de celle de n'importe quel cabinet juridique ou société de négoce de matières premières, lesquels fournissaient la majorité de la clientèle du Frisky's. Par association d'idées, cela lui fit penser à Adam Haie, qu'elle s'efforça aussitôt de chasser de son esprit. En vain. Elle eut une moue de contrariété. Adam était libre de faire ce qu'il lui chantait, comme de gaspiller son argent au Frisky's après une longue j o u r n é e passée à la Bourse, à négocier des contrats à terme sur les carcasses de porc. — Super, et lucratif! commenta Sugar avec un clin d'oeil. D'après mes calculs, j ' a u r a i rentabilisé mes implants dans huit ou dix semaines. Bridget soupira intérieurement. Elle s'estimait heureuse si elle parvenait à boucler ses fins de mois après avoir réglé le loyer exorbitant de son minuscule studio et ses factures d'épicerie. Inutile de dire qu'avec dix dollars par semaine elle se nourrissait de nouilles chinoises et de sandwichs au beurre de cacahuètes plus souvent qu'à son tour. — Tes calculs ? Tu utilises un tableur pour savoir combien de prestations lap dance tu devras effectuer chaque soir pour joindre les deux bouts ? — Tu ne crois pas si bien dire ! J'ai rédigé mon mémoire de marketing sur les plans prévisionnels dans l'industrie du spectacle visant un public d'adultes, et j ' a i obtenu la meilleure note. D'ailleurs, ma comptable pense que je pourrais déduire mes implants de mes impôts. Ouah ! Elle aurait bien besoin, elle aussi, d'un plan prévisionnel, songea Bridget, médusée. Et de la comptable de Sugar, par-dessus le marché. Elle qui y avait réfléchi à deux fois avant de défalquer de son revenu des produits de base tels que le tissu et le fil, sans parler du coût astronomique du Lycra de bonne qualité... — Bon, ton soutien sera prêt après-demain, etj'archive tes nouvelles mensurations. Tu n'auras qu'à m'appeler la prochaine fois que tu voudras me passer une commande. Sugar se délesta de son soutien-gorge, qu'elle lui lança avec une aisance qui trahissait une longue habitude. — Génial ! Je vais avoir besoin d'une tonne de soutiens-gorge. Certains clients nous les arrachent et ne les rendent jamais, quand on ne les retrouve pas baignant dans une mare de bière. Bridget plia le sous-vêtement sans broncher et le rangea à côté de sa machine à coudre. Trois mois plus tôt, elle aurait rougi de confusion à l'idée de se retrouver nez à nez avec les seins nus d'une autre femme. Aujourd'hui, une paire de seins dénudés lui semblait être la chose la plus naturelle du monde. Sugar se contorsionna pour se glisser hors de son string argenté et enfiler ses sous-vêtements de tous les j o u r s — un slip noir et un soutien-gorge de coton blanc proprement hideux. Elle fit la moue devant son regard surpris. — Tu comprends, avec mes nouvelles mensurations, c'est impossible de trouver des soutiens-gorge sexy avec un bon maintien. Les bretelles me blessent aux épaules, et j ' a i mal au dos à la fin de la j o u r n é e . Bridget massa sa nuque endolorie à force de rester penchée sur sa machine à coudre. — A qui le dis-tu ! C'est pour cela que j ' a i voulu devenir créatrice de lingerie. Je ne trouvais j a m a i s rien qui m'aille. Sugar lui j e t a un coup d'oeil appréciateur. — Je n'aurais j a m a i s cru que tu avais des implants, toi aussi. Tu fais combien de tour de poitrine ? Au moins du D, non ? Avec ses cheveux châtain clair et sa peau pâle criblée de taches de rousseur — la faute aux étés passés à faire les foins dans la ferme familiale du Wisconsin —, Bridget n'était pas du genre à inciter les hommes à glisser des billets dans son porte-jarretelles. Ceux-ci avaient plutôt tendance à la considérer comme leur petite soeur. A l'instar d'Adam, justement. — Non, je n'ai pas d'implants, je fais du DD, et c'est naturel. — Quelle chance tu as ! Si tu savais combien j ' a i casqué pour mes nouveaux nénés ! Qu'elle se débrouillerait pour payer en moins de trois mois, et à mi-temps en plus, se dit Bridget in petto. Elle-même en avait plus qu'assez des nouilles et du sham-poing bon marché. Elle n'allait quand même pas se déshabiller pour gagner sa vie, mais il était grand temps qu'elle lance sa propre affaire. — Il faut un bon soutien-gorge pour bien maintenir une forte poitrine, observa-t-elle, sinon elle risque de s'affaisser. Sugar la fixa d'un air horrifié. — Je ne savais pas que des implants pouvaient s'affaisser. — Les implants non, mais la peau oui. Surtout quand elle était agressée par les cabines d'UV et les sprays autobronzants. — Je n'y avais pas pensé, dit la danseuse en posant instinc¬ tivement les mains sur sa poitrine. — Ecoute, je peux te confectionner un j o l i soutien qui te maintiendra bien, et le string assorti par la même occasion. Je te rembourserai si ce n'est pas le soutif le plus confortable que tu aies jamais eu. Et je t'offrirai même le string en prime. De toute façon, elle aurait du mal à le revendre. Sugar, qui remettait son T-shirt blanc à col V, suspendit son geste. — Je ne risque pas grand-chose, à ce que je vois. Ça marche, acquiesça-t-elle en souriant. — Parfait, dit Bridget en lui rendant son sourire. Quelle couleur préfères-tu ? — En dentelle ivoire, et bien échancré devant pour que je puisse mettre un décolleté. Elle prit des notes sur son carnet de commandes. — D'accord. Tu peux venir chercher ton soutien-gorge de scène vendredi vers 16 heures. Sugar enfila un j e a n étroit qui lui allait comme une seconde peau et des socquettes blanches, avant de lacer ses baskets avec un soupir. — Je souffre d'une aponévrosite plantaire, figure-toi. Quelleplaie ! Mon podologue m'a avertie que je risque l'opération si je m'obstine à porter des talons aiguilles. Sauf au club ou pour un rendez-vous amoureux, évidemment. — Evidemment, renchérit Bridget d'un air entendu, comme si ses propres amoureux se bousculaient au portillon. Mais tu peux toujours assister aux matches des Cubs. Sugar hocha pensivement la tête. — Je pourrais peut-être chorégraphier un numéro avec des baskets et un maillot de base-bail déboutonné sur un soutien-gorge et un string... — Avec le logo de l'équipe sur chaque sein et un autre sur le devant du string, pouffa Bridget. Elle pourrait acheter des autocollants et les coudre sur les soutiens-gorge et les strings. La Ligue fermerait sans doute les yeux, d'autant que les joueurs, qui fréquentaient assidûment les clubs de strip-tease, en seraient tout émoustillés. — C'est une idée de génie ! La saison de base-bail commence dans deux semaines, je pourrais porter le maillot à l'automne. — Allez, les Bears ! plaisanta Bridget, imitant les supporters de l'équipe de football de Chicago. Sugar attrapa son fourre-tout. — Et vive l'argent ! A propos d'argent, les bons comptes font les bons amis, dit-elle en Xendant une poignée de billets à Bridget, qui lui remit un reçu. — Pour ta comptable. — Merci. J'ai intérêt à la ménager. Elle connaît la chanson, parce qu'avant elle dansait au Love Shack pour payer ses études. Bon, je file. A vendredi, ma belle, conclut Sugar en agitant la main, avant de dévaler l'escalier. Bridget se remit au travail. N'ayant pas les moyens de se payer un plus grand appartement, elle avait converti son unique pièce en atelier de couture. Un |
rideau tendu dans un coin faisait office de cabine d'essayage, que la majorité de sa clientèle, n'étant pas particulièrement prude, n'utilisait guère. Le miroir et l'estrade qui servait aux séances de retouches jouxtaient la machine à coudre, posée sur des tréteaux, tandis que la table à dessin était installée devant la fenêtre pour bénéficier du maximum de lumière. En fait, il s'agissait de la vieille table de ping-pong familiale. Elle était assez vaste et massive pour qu'on puisse y tailler une robe de mariée. Cela n'avait pas été une mince affaire que de la transporter j u s q u ' à son troisième étage sans ascenseur. Ses deux frères, Colin et Dane, avaient dû appeler Adam à la rescousse. Ce dernier s'était comporté bizarrement pendant son déména¬ gement, n'ouvrant la bouche que pour s'enquérir de l'emplacement de tel meuble ou de tel carton, au point qu'elle avait pris Colin à part pour lui poser des questions. Son frère ne s'était pas révélé d'une grande utilité, il avait juste bredouillé que la petite amie d'Adam n'avait pas apprécié qu'il vienne l'aider à déménager, alors qu'elle avait d'autres projets pour la j o u r n é e . Le sens du devoir. C'était tout elle. Voilà pourquoi elle avait décidé de quitter le Wisconsin, songea-t-elle en se penchant pour j e t e r à la corbeille les chutes de tissu et bouts d'armature qui encombraient sa table de travail. Si elle avait quitté sa famille pour entrer dans une école de stylisme dans la grande ville, c'était bien sûr pour ne plus être le bébé de Bob et d'Helen Weiss et la petite soeur fragile de Colin et de Dane, mais aussi et surtout pour créer de j o l is sous-vêtements confortables pour les femmes qui avaient du mal à en trouver à leurs mensurations hors norme. Baissant les yeux sur l'échancrure de son T-shirt, elle avisa son soutien-gorge en coton blanc uni acheté en soldes.Les cordonniers étaient toujours les plus mal chaussés. Elle s'empara de son carnet de croquis et de ses feutres. Sugar ne serait pas la seule à posséder un superbe soutien-gorge de dentelle avec le string assorti. L'heureux homme qui la verrait dans ses nouveaux dessous ne risquerait pas de la considérer comme sa petite soeur. Quand l'identité de son interlocuteur s'afficha sur son télé¬ phone portable, Adam Haie soupira. C'était Colin Weiss, son vieux camarade de classe. — Allo? dit-il, conscient de ne pouvoir se défiler davan¬ tage. — Salut, Adam, ça boume? Il se renversa dans son fauteuil de cuir et cliqua sur la fenêtre de réduction des prévisions des cours de la Bourse sur l'écran de son ordinateur. Colin étant un bavard invétéré, il ne voulait pas risquer d'acheter au plus fort ou de vendre à perte par inadvertance. Ce n'était pas le moment de se faire virer avant d'avoir amassé un j o l i magot. — Salut, Colin. Je n'ai pas à me plaindre. Comment vont Jenna et les enfants ? Colin et sa petite amie s'étaient mariés dès leur diplôme en poche, et ils avaient un garçon et une fille. — Très bien. En fait, nous attendons un autre heureux événement pour dans cinq mois. Colin n'avait que vingt-huit ans, comme lui, et déjà trois enfants ! Lui-même ne se voyait pas en avoir un seul. Bien sûr, cela impliquait de trouver une femme au préalable. Un coup d'oeil aux dossiers qui s'empilaient sur son bureau suffit pour lui démontrer l'inanité d'un tel projet. — Félicitations!— Merci. Qu'est-ce que tu veux, elle ne peut pas se retenir de me sauter dessus, c'est plus fort qu'elle. — Avec deux bambins de cinq et trois ans à s'occuper à longueur de j o u r n é e , j ' a i du mal à le croire. Tu prends tes désirs pour des réalités, Col. Et la ferme, ça va? Après des études en sciences agroalimentaires, Colin avait repris la petite exploitation laitière de ses beaux-parents, à trois quarts d'heure de route de celle de ses propres parents. , — Je bosse comme un fou, tu sais ce que c'est. — Bien sûr. Adam avait eu un aperçu des durs travaux agricoles au cours des nombreuses visites qu'il avait rendues à son ami au fil des années. Parents et enfants, tout le monde mettait la main à la pâte, y compris Bridget, la benjamine. Colin devait lire dans ses pensées. — Tu as des nouvelles de ma soeur ? demanda-t-il, abordant le sujet qu'Adam aurait voulu éviter. — Pour autant que je sache, elle va bien. Je suis passé la voir une ou deux fois, et je lui ai laissé des messages. Il omit de préciser qu'il avait trouvé porte close à chacune de ses visites et que ses appels étaient restés sans réponse. A ce propos, il ne savait toujours pas s'il devait le déplorer ou s'en réjouir. — Si tu savais comme je m'inquiète pour elle, depuis qu'elle est partie ! poursuivit son ami. C'est une brave fille toute simple. J'ai si peur qu'elle fasse de mauvaises rencontres, si tu vois ce que je veux dire. — Les mauvaises rencontres, elle peut les faire aussi à la campagne, rétorqua Adam. Tu te rappelles tes frasques avec les prétendues braves filles de ton bled natal, avant que tu ne deviennes un père de famille pantouflard, ou tu veux que je te rafraîchisse la mémoire ? |
— Bridget est différente. J'étais effondré quand elle nous a annoncé qu'elle s'était inscrite dans cette école de stylisme à Chicago. Elle aurait très bien pu poursuivre ses études à la fac de Menomonie. Il sourit à l'évocation de la petite ville au nord-ouest du Wisconsin, dont les habitants s'imaginaient toujours que porter de la flanelle était la dernière mode. — Menomonie n'est pas exactement Chicago, mon vieux. Et puis, à vingt-quatre ans, ta soeur est une grande fille, majeure et vaccinée... Il s'interrompit. S'il continuait sur cette voie, son ami ne tarderait pas à comprendre à quel point il trouvait que Bridget avait grandi. — Depuis six mois qu'elle est partie, elle n'est venue nous voir qu'une seule fois, tu te rends compte ? reprit Colin. Excepté quelques rares mails, c'est à peine si elle nous donne de ses nouvelles. Ma mère l'appelle une fois par semaine, mais elle s'ingénie à rester dans le vague, et nous ne sommes au courant de rien. Accepterais-tu de passer la voir pour l'inviter à prendre un verre ou je ne sais quoi ? Tu me rendrais un fier service. — Pour que je te fasse un rapport ? Tu es malade ? s'exclama Adam, hors de lui. Elle m'arrachera les yeux si elle apprend que je l'espionne, surtout quand elle comprendra que c'est toi qui as tout manigancé. — Ecoute, Adam, maman se fait un sang d'encre. On veut juste savoir si elle va bien. Il soupira, vaincu. — D'accord, d'accord. J'essayerai de lui mettre la main dessus et de lui tirer les vers du nez, si ça peut te faire plaisir. — Merci, mon vieux. Et, si tu arrives à la convaincre de venir nous voir pendant les vacances, je te revaudrai ça. — Arrête, Colin, tu ne me devras rien du tout. — Et si tu venais, toi aussi? Vous pourriez faire le trajet ensemble? Adam déglutit avec effort. — Bonne idée. Je te tiens au courant, a-t-il articulé avec difficulté avant de raccrocher. Il sentit son sexe durcir et se tortilla sur son fauteuil, mal à l'aise. Il ne pouvait s'empêcher de se représenter les longues jambes musclées de Bridget nouées autour de sa taille, tandis qu'il empoignait ses seins opulents. Comme chaque fois qu'il fantasmait sur la petite soeur de son meilleur ami, depuis le j o u r où il l'avait rencontrée. Elle avait alors tout juste dix-huit ans, et lui-même finissait sa deuxième année à l'université. Elle s'ingéniait à cacher ses formes appétissantes dans des salopettes informes et d'amples vêtements. Mais, un jour, ils étaient allés se baigner dans l'étang derrière la grange, et là... Par chance, son caleçon était assez large pour que Colin et Dane ne se doutent pas de l'extrême intérêt qu'il portait à leur soeur, et l'idée d'être livré pieds et poings liés à la vindicte de César, le bouledogue de la famille, avait providentiellement refroidi son enthousiasme. Par la suite, il n'avait croisé Bridget qu'en de rares occasions, comme pour le mariage de Colin, où ils étaient respectivement le garçon et la demoiselle d'honneur des mariés. Elle était splendide, avec ses yeux marine et ses cheveux blondis par le soleil. Ce jour-là, il avait constaté qu'outre la beauté elle avait un charme fou et le sens de l'humour. Leur dernière rencontre datait du mois d'août, le j o u r du déménagement de Bridget à Chicago. Il avait une petite amie à l'époque, mais cela ne l'avait pas empêché de sentir son corps frémir d'excitation, ce traître. |
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