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CHAPITRE 4


Une foule compacte et bruyante s’animait à l’intérieur du casino, une salle qui n’avait certes rien de comparable avec ces temples du jeu que Kit avait fréquentés à Las Vegas, Nice ou Monte-Carlo, mais dont elle aima immédiatement l’atmosphère intimiste.

Elle se dirigea vers la caissière qui lui fournit à sa demande pour un crédit de 100 dollars en jetons, puis elle alla s’installer à une table de black-jack.

— Bonsoir, lui dit le croupier. Je m’appelle Connor. A votre service, mademoiselle. Prête ?

— Prête.

Kit observa ses trois voisins de table, des voisines en réalité, toutes mariées à en juger par leur alliance. Détail que lui parut avoir également remarqué le fameux Connor, qui l’observait avec insistance en souriant, charmeur. Comme tous les employés de casino, il portait à merveille la chemise blanche et la veste noire traditionnelles des croupiers. Pas aussi élégant que Joshua, certes, mais… Elle se sermonna et rendit son sourire à Connor. Après tout n’était-elle pas là pour oublier Joshua ?

— Quand vous voulez, Connor, lança-t?elle de sa voix la plus charmeuse.

— Euh, bien sûr, mademoiselle…, bredouilla l’homme.

— Et soyez gentil de ne pas me ruiner, souffla-t?elle en battant des cils.

— Oh, voyons, mademoiselle. Je suis sûr que vous êtes une gagnante, répliqua Connor sans cesser de la dévorer des yeux.

Parfait. Kit offrit un sourire badin au croupier et se félicita d’avoir déniché en ce Connor un flirt docile, dont elle ferait ce qu’elle voudrait. Si elle le voulait. Connor était exactement ce dont son ego — si brutalement malmené par son père, puis par Joshua — avait besoin.

Oui, Connor était à croquer, décida-t?elle. Elle poussa quelques jetons sur la table, puis la serveuse refit son apparition. Kit leva alors son verre et but avec une lenteur excessive une gorgée du nectar transparent, sous le regard avide de Connor.

— Comme c’est bon, murmura-t?elle.

— C’est ce qu’il vous fallait, commenta le croupier. Mauvaise journée ?

Kit acquiesça tout en se refusant à comparer le sourire de son interlocuteur avec celui de Joshua Parker. Elle ne voulait plus penser à Joshua Parker. Et encore moins à ce satané baiser.

— Cette croisière ne se déroule pas vraiment comme je m’y attendais, expliqua-t?elle avant de boire une nouvelle gorgée de vodka. Ayez pitié de moi, Connor, ajouta-t?elle en poussant d’autres jetons sur la table de jeu.

— Je m’en voudrais de décevoir une dame, répondit celui-ci, avec un clin d’œil cette fois.

Combien de temps elle resta assise là, elle n’aurait su le dire, mais lorsqu’elle termina son verre et en commanda un deuxième, elle s’aperçut que son petit manège avec Connor n’avait aucun effet. Joshua ne cessait en réalité de l’obséder, comme s’il se trouvait assis près d’elle. Elle devait réagir.

A cet instant, la chance tourna à la table et elle remporta trois fois sa mise.

— Je n’y crois pas, s’exclama-t?elle.

— C’est un tort, remarqua Connor, qui fit glisser les jetons vers elle, effleurant sa main au passage.

Contrairement au séisme que les doigts de Joshua avaient déclenché en elle, ce contact la laissa indifférente. Comme la laissa indifférente l’agitation à côté d’elle, au point qu’elle eut à peine conscience qu’un joueur prenait place sur le siège voisin.

— Où est passée la robe ? s’enquit alors une voix grave et chaude.

Kit sentit ses cheveux se hérisser dans sa nuque. Le premier choc passé, elle répondit toutefois d’une voix ferme :

— Au placard, avec toutes sortes de mauvais souvenirs.

Comme si de rien n’était, elle repoussa quelques jetons sur la table, refusant de faire face au nouveau venu dont le genou approchait dangereusement le sien. Feignant de s’intéresser à la partie, elle tressaillit lorsque Joshua se pencha vers elle et lui murmura à l’oreille :

— Je vous ai cherchée partout. Voilà plus d’une heure que j’arpente ce satané bateau.

— J’aurais préféré que vous ne me trouviez pas, répliqua-t?elle, glaciale.

Elle se renfrogna. Mais comment se pouvait-il que son verre fût déjà vide ? A cet instant, comme Connor ramenait les jetons vers lui, elle se redressa :

— Oh, je suis épuisée. Une nuit de sommeil me fera le plus grand bien. Connor, merci de votre gentillesse. Peut-être à demain ?

— Je donne une leçon de poker vers 15 heures. Puis j’irai faire un tour à Paradise Island.

— Paradise Island ? répéta Kit en réunissant ses jetons.

— Oui, le casino. Je parie que vous n’êtes jamais venue à Nassau.

— Exact.

Elle lui décocha un sourire mutin et se leva. Joshua allait comprendre de quoi elle était capable. Ce que séduire voulait dire…

— Bonne fin de soirée, Connor. Peut-être nous verrons-nous demain, à Paradise Island… Peut-être est-ce moi qui vous emmènerai au paradis, qui sait ?

Connor hocha la tête avec un air complice et lui sourit en retour, avant de remarquer :

— J’ai hâte d’être à demain. Si vous ne pouvez pas venir, téléphonez-moi au 5689.

Kit lui adressa un geste amical de la main, puis quitta la table. Elle se dirigea vers la caisse où la jeune femme de service entreprit de convertir ses jetons en espèces, d’abord avec un air indifférent et des gestes d’automate. Soudain, elle s’interrompit et écarquilla les yeux, comme si elle venait de voir une apparition. Kit sut alors qu’elle avait été suivie.

Elle s’efforça de ne pas trembler en sentant Joshua tout proche. Nerveuse, elle croisa les bras, pour les décroiser aussitôt afin de prendre les dollars que lui tendait la caissière. Enfin, elle se retourna et fit face à Joshua. Elle comprit instantanément que celui-ci était fou de rage. Bien fait ! se dit-elle, satisfaite d’avoir donné une leçon au chouchou de ces dames.

— Que voulez-vous ?

— Marcher un peu.

Il lui saisit le bras avec fermeté et l’entraîna hors du casino. Une fois dans le couloir, il l’interpella, agressif :

— Qu’est-ce que ça veut dire ?

— Qu’est-ce que ça veut dire, quoi ? répliqua-t?elle en feignant l’innocence, sans s’écarter de lui.

Le temps de ces quelques pas, elle avait ressenti un léger vertige. La vodka commençait à faire son effet.

— Ce manège avec le croupier…, répondit Joshua en lui faisant face.

Kit inspira profondément, tentant de toutes ses forces de résister au magnétisme du regard courroucé. Dieu, comme elle aimait le parfum de cette eau de toilette. Imperceptiblement, elle se dressa sur la pointe des pieds et se cambra, cherchant à se coller à lui. Joshua l’en empêcha et la repoussa.

— Oh, soupira-t?elle alors avec un sourire espiègle, rien de méchant… Je n’ai fait que lui dire que je pourrais l’emmener au paradis…

A peine eut-elle répété ces mots que Joshua se sentit submergé par une rage comme il n’en avait encore jamais éprouvé. Une fraction de seconde, il crut qu’il allait la soulever du sol pour la jeter par-dessus bord.

Il s’était trompé. Kit O’Brien n’avait pas de principes. Aucun sens moral. Quel gâchis ! pesta-t?il en lui-même. Ne comprenait-elle donc pas qu’avec ce comportement, elle ne faisait qu’alimenter les rumeurs ? Qu’elle était la proie rêvée de la presse à scandales ? Elle n’avait somme toute que ce qu’elle méritait. Il ne faudrait pas qu’elle crie au scandale quand, demain, elle découvrirait à la une la photo que Marilyn avait pris d’elle devant la table de black-jack !

A cet instant précis, Joshua devina la silhouette de Marilyn à l’autre bout du couloir. Prenant vivement Kit par le bras, il l’entraîna devant la cage d’ascenseur la plus proche.

— Eh ! Où m’emmenez-vous ? s’écria Kit alors qu’il pressait fébrilement le bouton.

— Pas là où j’aimerais aller, marmonna-t?il.

Enfin, les portes de l’ascenseur s’ouvrirent devant eux. Il s’engouffra dans la cabine et appuya sur le bouton du Pont A. Ce ne fut que lorsque les portes se furent refermées qu’il laissa éclater sa colère :

— J’ai passé plus d’une heure à vous chercher et lorsque enfin, je vous retrouve, c’est pour vous voir ivre et en train de draguer le croupier !

— Je ne suis pas ivre et je ne draguais personne ! répondit-elle la voix mal assurée, chancelante. Et puis même ! Seriez-vous jaloux ?

— Pourquoi le serais-je, bon sang ? rétorqua-t?il, furieux contre lui-même.

Oui, décidément, cette femme avait grand besoin d’un ange gardien.

— Je ne sais pas, enchaîna-t?elle. Peut-être parce que vous me désirez.

Elle s’approcha, langoureuse, et sans réfléchir, il l’attira contre lui. C’était une erreur, se dit-il alors qu’une vague de désir l’inondait. Il la dévisagea, désemparé, fixant la bouche qu’elle lui offrait.

Elle était ivre et ne savait pas ce qu’elle faisait. Au prix d’un effort surhumain, il parvint à résister à l’invite. Lorsque Kit comprit qu’il ne l’embrasserait pas, elle redressa fièrement le menton et se réfugia à l’extrémité de la cabine d’ascenseur.

— D’accord…, grommela-t?elle.

Joshua ne broncha pas. Il devait la ramener à sa cabine. C’était ça, ou s’attirer de sérieux problèmes.

— J’étais en train de gagner, reprit-elle soudain. Et c’était juste un flirt ! Quel mal y a-t?il à cela ? C’est ma vie, après tout. Et si ça me fait plaisir de flirter ? Si ça me fait du bien, à moi ? Je mérite de me sentir bien ! J’ai eu une rude journée. Je dois partager ma cabine avec trois filles qui sont folles de vous. Je dois me cacher de mon père, qui saura dès demain où me joindre. Tout ça à cause d’une photo qui va se retrouver à la une. Une photo où l’on me voit en train de vous embrasser !

— Vous étiez consentante, il me semble, remarqua-t?il en se rapprochant de la jeune femme en fixant ses yeux, d’un vert émeraude à cette heure.

— Consentante ? Espèce de mufle !

Un peu d’alcool avait manifestement suffi à la libérer de ses inhibitions. Envolée, la bonne éducation !

— Et puis, reprit-elle, qu’est-ce que vous fabriquez là ? Vous trouvez que vous n’en avez pas assez fait ? Mon père me tuera lorsqu’il découvrira la photo ! Oui, vous avez signé mon arrêt de mort, parfaitement, Joshua !

Joshua pesta contre la lenteur de l’ascenseur. Kit était seule responsable de ses malheurs. Mais il était là, à ses côtés, et ressentait l’envie de la protéger contre elle-même, de la sauver d’elle-même. Peut-être parce qu’il pressentait quelque chose de secret chez elle, une fragilité. Mais bah… après tout, qu’en avait-il à faire ?

— Vous savez, je ne connais peut-être rien à La dernière frontière, mais en revanche, je sais tout de vous, recommença-t?elle, toujours aussi agressive. Mes co-locataires ne parlent que de vous. Mais moi, je sais que vous n’en valez pas la peine !

— Que savez-vous de moi ? répliqua-t?il, exaspéré. Vous êtes une fille de la ville et moi, un cow-boy ! Pensez ce que vous voulez, je m’en moque. Nous n’avons rien de commun et… Non, je ne vous désire pas !

— Si, vous me désirez, contra-t?elle, son petit nez relevé avec défi.

— Non, Kit. C’est vous qui me désirez.

— Oh, allez au diable, Joshua Parker ! Je n’ai qu’un désir, rester le plus loin possible de vous !

— Vraiment ? Vous mentez, Kit. Osez encore affirmer cela !

Il ne la laissa pas lui échapper. En une fraction de seconde, il se planta devant elle et posa sa bouche sur la sienne. Elle tenta bien de le repousser, mais sans succès. Il l’embrassa avec détermination et sentit bientôt qu’elle renonçait à toute résistance. Elle était désormais à lui et il sentait le corps féminin répondre avec fièvre à son baiser. Elle s’abandonnait, se laissant aller entre ses bras. Tout son être disait oui, criait encore.

Quant à lui, il ne souhaitait pas voir ce moment s’achever. Kit éveillait en lui des sensations inconnues et passionnées comme il n’en avait jusqu’alors jamais connues. Et il se sentait irrémédiablement glisser, happer par ces lèvres douces et brûlantes contre les siennes.

Elle lui noua les bras autour du cou et se plaqua contre lui, dont le désir était à présent évident. Oui, au-delà de toutes leurs différences, il la voulait, c’était aussi simple que ça. Elle glissa les doigts dans ses cheveux bruns, caressa les longues mèches qui lui retombaient sur les épaules.

— Joshua…, soupira-t?elle.

Il répondit à sa prière en resserrant son étreinte, consumé par le désir, sans plus d’autre conscience que celle de leurs deux corps serrés l’un contre l’autre.

Soudain, le ding discret de l’ascenseur retentit, le ramenant à la réalité. Qu’était-il en train de faire ? Il recula, fixant Kit comme s’il s’agissait d’une extraterrestre. Celle-ci resta bouche bée, choquée, tandis que la porte de l’ascenseur s’ouvrait lentement.

D’un bond, Kit s’écarta de lui et tandis que Joshua empêchait la porte de se refermer, il comprit qu’il venait de révéler un nouveau pan de la personnalité secrète de la riche héritière. Oh, bien sûr, l’alcool pouvait expliquer bien des choses, mais certainement pas la façon dont elle avait répondu à son baiser.

Non, un autre feu brûlait en Kit O’Brien, qui n’avait rien à voir avec le personnage dont la presse s’amusait. Et malgré tout ce qui les opposait, il lui parut soudain vital d’en apprendre davantage sur elle. Mais pas maintenant. Maintenant, elle devait dormir. Dissimulant son trouble sous le masque de l’ironie, il lui lança :

— Faites de beaux rêves, Kit !

Il sortit aussitôt de la cabine et s’éloigna, avant qu’elle ne s’avisât de répliquer.

*
* *

Kit s’avança tel un automate et parcourut les trente mètres qui la séparaient de sa cabine dans un état second. Sacré bon sang ! Mais pour qui se prenait-il ? Un moment, elle pensa se lancer à la recherche de Joshua pour lui dire sa façon de penser, mais elle y renonça. Elle n’avait pas les idées assez claires.

Ses co-locataires n’étaient pas encore rentrées et, pour la seconde fois, Kit se brossa les dents et enfila son pyjama. Une fois couchée, elle remonta le drap jusque sous son menton et fixa le lit au-dessus d’elle. Elle sentait encore la chaleur de la bouche de Joshua, la douceur de ses mains, la puissance de son torse. Elle l’avait follement désiré. Et elle le désirait encore, elle qui, de toute sa vie, n’avait jamais désiré personne. En réalité, ce désir ne l’avait pas lâchée de la journée ! Elle marmonna et s’allongea sur le ventre, martelant l’oreiller de ses poings sans parvenir toutefois à apaiser la tension qui pesait sur elle. Elle décida alors d’essayer de dormir. Les yeux fermés, elle pesta. Même dans le noir, l’image de Joshua la harcelait.

 
 

 

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chapitre 5

The Tattler — Vendredi 22 novembre

Les potins de Mary Lynn

Les parties de pêche de Kit O’Brien

Kit O’Brien préférerait-elle l’amour en mer ? Moins de vingt-quatre heures après avoir maculé son fiancé, le malheureux Blaine Rourke, de sauce béarnaise, notre héritière a apparemment choisi de se consoler avec Joshua Parker, le scénariste de la célèbre série télé La dernière frontière (voir notre photo en une). Applaudis par les croisiéristes pour leur prestation extrêmement langoureuse sur la piste de danse, nos deux tourtereaux semblent devenus inséparables. Joshua a même volé au secours de la belle et sauvé Kit, joueuse incorrigible, comme chacun sait, des griffes d’un croupier (voir seconde photo) un peu trop entreprenant. Doit-on déceler dans cette idylle les raisons qui ont poussé Kit à offenser Blaine ? Celui-ci a-t?il été supplanté par Joshua, ou ne s’agit-il que d’une dernière incartade avant que Kit ne se résigne à passer devant monsieur le Maire ? Hmm… Que pensera donc son richissime père de tout cela ?

*
* *

 
 

 

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— Eléni !

Michael O’Brien poussa brutalement la porte du bureau de sa responsable d’édition et sans un mot, lança un exemplaire du journal devant la jeune femme, manquant renverser une tasse de café au passage.

— Eléni ! Je suppose que tu as une explication pour cela !

— Euh…, bredouilla Eléni en parcourant la première page du tabloïd.

Michael laissa échapper un long soupir et s’affala sur un fauteuil de cuir vieilli.

— Par pitié, reprit-il, dis-moi que ce n’est pas vrai.

— Ce n’est pas vrai, s’exécuta Eleni.

— Oh, je t’en prie, pas de sarcasmes.

— Mais que veux-tu que je te dise ?

Ayant recouvré son calme, Michael croisa les jambes. Il connaissait Eléni et son mari depuis plus de vingt ans. Au décès de Charles, les O’Brien s’étaient rapprochés d’Eléni pour la soutenir, comme elle-même l’avait fait quand il avait perdu sa femme. Il avait toute confiance en elle. C’était à Eléni qu’il avait demandé de chaperonner Kit dans ses velléités journalistiques. Lui, pour sa part, avait toujours vu d’un mauvais œil la vocation de sa fille. En vérité, il ne supportait même pas l’idée qu’elle voulût travailler. Après tout, il avait un fils pour cela !

— Je veux juste qu’elle épouse Blaine, déclara-t?il, le plus calmement possible. Qu’elle s’assagisse et qu’elle ait des enfants. Je ne veux pas la voir embrasser n’importe qui à la une de ce genre de torchon et je ne veux pas que l’on parle d’elle comme d’une croqueuse d’hommes !

— Oh, Michael, je sais que tu veux qu’elle se range. Mais tu ne peux pas choisir pour elle l’homme qu’elle épousera, protesta Eléni. Kit est une rebelle. Elle a envie que tu l’acceptes pour ce qu’elle est, et non pour ce que tu aimerais qu’elle soit.

— Absurde, marmonna Michael. Kit a besoin d’un coup de vis. Il est grand temps que quelqu’un la prenne en main. J’étais certain que travailler ici lui donnerait des idées. Non, ma fille a besoin de protection, pas de liberté. Je suis son père, je sais ce qui est bon pour elle. Non, je ne vais pas la laisser faire sans réagir.

— Michael, gémit Eléni en le suppliant du regard. Que proposes-tu ? Elle se trouve sur un bateau de croisière. En mission. Elle doit, euh… interviewer l’homme qui… avec lequel, euh… Bon, tu as compris ?

— De mieux en mieux ! s’exclama Michael en bondissant sur ses pieds. Et quel est le sujet de l’article, si je ne suis pas trop indiscret ? demanda-t?il, sarcastique.

— Oh, Michael, je t’en prie ! Elle…

— Stop ! intima Michael, la main levée. Ne la défends pas, Eléni ! Pas cette fois. Je veux que tu interrompes cette mission, et tout de suite. Terminé ! Et même si mademoiselle rédige un papier, interdiction de le publier ! Pas même sous le nom de Carol Jones. Ça suffit ! Elle doit mettre un terme à ces bêtises et rentrer immédiatement. J’ai parlé à Blaine ce matin. Sitôt de retour, elle acceptera sa demande en mariage ! Cela fera taire la presse. Voilà ce que j’ai décidé ! C’est comme ça ! Et je vais le lui dire au téléphone !

Eléni le fixa sans mot dire, tandis que Michael se renfrognait. Il savait mieux que quiconque ce qui était bon pour sa fille, non ?

Quelqu’un avait ouvert les rideaux et un soleil aveuglant inondait la cabine. Kit enfouit son visage dans l’oreiller.

— Ah, super ! Tu es réveillée ! s’exclama Georgia en s’affairant bruyamment. J’ai cru que tu allais dormir toute la journée.

— Certainement pas, répondit Kit en se redressant sur son lit. Aïe, j’ai mal à la tête ! gémit-elle en se massant les tempes.

— Aucun problème. Deux cachets de Tylénol et un peu d’air frais et il n’y paraîtra plus, répliqua Georgia sans cesser de s’agiter. Becca et Paula sont déjà sur le pont pour le petit déjeuner. Le ciel est bleu, le soleil brille et nous, nous sommes en retard. Quelle honte !

Kit se tourna vers son réveil. 8 h 40. Ce n’était pas si tard que ça. Surtout qu’elle était en vacances, au moins jusqu’à la livraison du press-book.

En soupirant, elle s’efforça de s’arracher aux brumes tenaces du sommeil. Cette satanée migraine la faisait terriblement souffrir. Quelle idée de boire de la vodka ! Elle qui ne supportait pas la boisson ! Bah, de toute façon, il semblait bien que depuis ce maudit vol, elle faisait un peu n’importe quoi.

Les paupières lourdes, elle observa Georgia. Déjà habillée et toute pimpante dans son petit polo marine.

— Quel est le programme de la journée ? interrogea Kit.

— La foire aux questions à 10 heures. Je sens que ça va être génial ! Ensuite, cet après-midi, nous ferons le tour de Nassau en bateau. A 17 h 30, réunion d’adieu avec l’équipe de la série. Juste après, dîner de gala et ce soir, bal costumé. Tu nous accompagnes pour le tour de la ville ?

— C’est-à-dire… Je n’ai pas acheté mon billet, répondit Kit en prenant le verre d’eau et l’antalgique que lui tendait Georgia. Peut-être irai-je marcher un peu dans le centre-ville. C’est la première fois que je viens à Nassau.

Elle avala consciencieusement ses comprimés. Elle avait tout oublié du croupier Connor. Georgia lui reprit le verre des mains en lui demandant :

— Tu as beaucoup voyagé ?

Kit voulut se lever, mais dut s’y reprendre à deux fois à cause du martèlement des tambours qui résonnait dans sa tête. Elle s’empara de son sac, dont elle sortit son passeport qu’elle tendit à Georgia.

— C’est mon troisième, dit-elle. Et il est plein.

Georgia s’intéressa d’abord à la photo et aux détails concernant l’identité de Kit, puis elle feuilleta le passeport, où étaient imprimés les différents cachets des pays traversés. Elle rendit ensuite le document à Kit sans faire le moindre commentaire, ce que Kit trouva extrêmement reposant.

La démarche hésitante, la jeune femme se dirigea vers le hublot. De somptueux yachts mouillaient aux côtés de paquebots de croisière de luxe. A une centaine de mètres, on apercevait la ville. Oui, une petite visite de Nassau s’imposait et lui remettrait les idées en place.

— Je suis désolée de ne pas pouvoir vous accompagner, mentit-elle tout en fouillant sa valise avant de se décider pour un bermuda rouge et un débardeur blanc.

— Moi aussi, répondit Georgia en feuilletant le bulletin du navire. Nous avions d’abord pensé à aller nous baigner, mais c’est inutile, puisque demain, nous passerons la journée à la plage. Mais dépêchons-nous, les autres nous attendent.

— Je suis sûre que cette visite de Nassau en bateau doit être merveilleuse.

— Je l’espère. Oh, avant que j’oublie, tu as reçu un paquet ! Attends, je ne sais plus où je l’ai posé ! s’exclama Georgia en cherchant autour d’elle, avant de tendre à Kit une grosse enveloppe de papier Kraft.

— Merci, dit Kit en sortant quelques documents de l’enveloppe.

— Woah ! s’extasia Georgia. Si tu ne veux pas cette photo, puis-je l’avoir ? Comme il est beau ! Quelle chance tu as !

Fronçant les sourcils, Kit retourna le papier glacé. Elle venait de découvrir avec horreur le portrait de celui qu’elle s’efforçait d’oublier.

Joshua Parker.

D’une main tremblante, elle glissa le cliché dans l’enveloppe et rangea le tout dans sa valise.

— Le temps d’une toilette rapide et je t’accompagne au petit déjeuner !

Elle s’engouffra dans la salle de bains, dont elle claqua la porte derrière elle. La mémoire des événements de la veille venait de lui revenir et elle tressaillit. Il fallait réfléchir, trouver une solution à cette situation. Le jet brûlant de la douche lui martela le dos, apaisant. Ainsi, c’était Joshua qu’elle avait à interviewer. Quelle ironie que le destin, tout de même ! se dit-elle en repensant à leur tête-à-tête dans l’ascenseur. Mais au fait… Il l’avait raccompagnée ! Comment avait-il su où se trouvait sa cabine ?

Et d’ailleurs, pourquoi cette obstination à la retrouver ? N’étaient-ils pas allés trop loin, déjà ? Leur photo devait s’afficher aujourd’hui à la une d’un journal. Mon Dieu, comment allait réagir son père ? Inquiète, elle frissonna malgré la chaleur de l’eau. Mal, bien entendu. Il s’était certainement déjà renseigné auprès d’Eléni. Il ferait subir à sa fille un interrogatoire en règle, exigerait qu’elle mette un terme à sa carrière. A sa décharge, convint-elle, embrasser à pleine bouche une relation de travail n’était pas du meilleur effet.

Comment se tirer de ce désastre ? Elle avait besoin d’écrire cet article. Si celui-ci était bon, peut-être son père réviserait-il ses positions. Après tout, cela ferait grimper les ventes et son père était un homme d’affaires avant tout. Elle devait donc faire en sorte que son papier fût digne du prix Pulitzer. Rien que ça ! ricana-t?elle en haussant les épaules, se souvenant par ailleurs des remarques de Georgia sur Joshua. Sa haine des journalistes était de notoriété publique et il n’accordait jamais d’interviews.

Kit acheva de se rincer les cheveux, se rejouant en pensée le scénario de la nuit dernière. Joshua Parker l’avait embrassée. Deux fois. Elle posa un doigt sur ses lèvres. Jamais elle n’avait éprouvé de sensations aussi intenses. Oh, bien sûr, certains hommes l’avaient attirée par le passé, mais le désir que Joshua suscitait en elle n’avait rien de commun avec ce vague émoi qu’elle avait ressenti avec d’autres. Joshua… En soupirant, elle s’empara d’un drap de bain et se sécha, rêveuse. Puis elle bâilla, s’étira longuement tout en nouant une serviette autour de ses cheveux et sortit enfin de la salle de bains.

Il était là. En personne. Assis sur son lit. A cette seconde, Kit surprit dans le miroir son propre reflet, image fugitive d’un visage déformé par la stupeur et la gêne.

— Joshua commençait à s’impatienter, lança Georgia. Il a préféré se mettre à l’aise.

— Je vois ça, marmonna Kit, incapable d’ajouter un mot.

Elle fixa l’intrus. Oui, bien sûr, il n’y avait pas de fauteuil dans la cabine et il n’avait eu d’autre choix que de s’asseoir sur son lit. Un lit défait. Encore chaud, certainement, de sa courte nuit. Revêtu d’un short kaki et d’une chemise bleu marine, ses longs cheveux ramenés en arrière, il paraissait en excellente forme.

 
 

 

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— Bonjour, Kit. Enfin réveillée ? Et cette migraine ? lança-t?il gaiement en promenant les yeux sur les jambes nues de la jeune femme.

Kit frissonna sous le regard indécent avec le sentiment désagréable d’être prise au piège. L’air soupçonneux, elle se tourna vers Georgia, qui s’exclama :

— Je voulais te prévenir hier soir que nous prendrions le petit déjeuner avec Joshua, mais tu dormais à poings fermés. Elle s’interrompit, puis confia à Joshua : Elle ne nous a même pas entendues rentrer.

— Je veux bien le croire, commenta-t?il en souriant. Elle était très fatiguée.

Mais à quoi jouaient-ils, tous les deux ? se demanda Kit, agacée, en passant une main dans ses cheveux. Ses cheveux ? Elle rougit et retira d’un geste sec la serviette qui les entourait, avant de marmonner :

— Je dois me sécher les cheveux.

— Eh bien, au point où nous en sommes, nous pouvons bien attendre encore un peu, soupira Georgia.

Le regard pénétrant de Joshua braqué sur elle, Kit se détourna et s’empara du séchoir. Il lui fallut moins de deux minutes — record absolu — pour se coiffer.

— Je suis prête, annonça-t?elle enfin en venant se poster devant Joshua, la main tendue. J’ai juste besoin de prendre mes chaussures, là, dans ma valise… sous la couchette.

Sans la quitter du regard, Joshua écarta docilement ses jambes puissantes, mais ne daigna pas bouger. Ce fut au prix d’improbables contorsions pour éviter de le toucher que Kit parvint à s’agenouiller et à s’emparer de ses chaussures. Impatiente de rompre cette proximité, sans doute se précipita-t?elle trop, car elle ne réussit qu’à perdre l’équilibre et à s’affaler sur les fesses. Hors d’elle, elle se redressa vivement, enfila ses chaussures et, tête haute, emboîta le pas à Georgia qui sortait déjà de la cabine.

Joshua la rattrapa en quelques foulées et tous deux côte à côte suivirent ainsi Georgia, qui ouvrait la marche.

— Vous êtes ravissante sans maquillage, chuchota-t?il.

— Enchantée que ça vous plaise, marmonna-t?elle sans ralentir le pas. Non, c’est faux. En réalité, je m’en moque, corrigea-t?elle.

A cet instant, Joshua lui prit la main et la força à s’arrêter pour lui faire face.

— Une nouvelle journée commence, dit-il en la regardant droit dans les yeux. Faisons en sorte de partir du bon pied. Oubliés avion, danse et casino ! D’accord ?

Kit le dévisagea. Elle crut un instant qu’il allait l’embrasser et inconsciemment, elle écarta les lèvres. Toutefois, il n’en fit rien et ne parut même pas remarquer son trouble. Au contraire, il enchaîna :

— Pas de sarcasmes, pas d’allusions. Essayons de passer un peu de temps ensemble, simplement, en toute amitié. Voulez-vous ?

— Hé, vous venez, tous les deux ! les interpella Georgia. J’en ai assez de retenir la porte de cet ascenseur et je meurs de faim !

— Vous voulez bien ? répéta Joshua, l’air grave.

Kit, tremblante, ne répondit pas. Pourquoi voulait-il passer du temps avec elle ? Tout ça n’avait pas de sens. Mais avait-elle le choix ? Elle devait absolument écrire cet article sur lui. Son avenir en dépendait. Encore fallait-il trouver le moyen de lui faire accepter l’interview.

— D’accord, finit-elle par opiner en s’éloignant aussitôt, déconcertée par le désir qu’elle avait de l’embrasser encore.

— Parfait, renchérit Joshua.

Il s’empressa de revenir à sa hauteur et lui reprit le bras.

— J’adore cet ascenseur, remarqua Georgia comme les portes s’ouvraient sur le pont supérieur. C’est si pratique ! Hé, regardez dans la piscine : le Jacuzzi fonctionne !

Kit et Joshua échangèrent un regard amusé, presque complice, et la jeune femme se prit soudain à espérer. Oui, il finirait par lui accorder cette interview, décida-t?elle, c’était juste une question de temps.

Toujours dans le sillage de Georgia, Joshua et Kit rejoignirent Becca et Paula, installées à une table de 5, à la terrasse du Voyager Café.

— Pas trop tôt ! la salua Paula en soulevant ses lunettes de soleil pour observer Kit. Nous nous demandions si tu n’étais pas tombée dans le coma.

— Non, je dormais, c’est tout. Je dors si peu à New York !

Kit s’assit et regretta aussitôt de ne pas avoir emporté ses lunettes de soleil. Avec les siennes, Joshua était tout à fait sexy. Et agaçant. Car elle ne pouvait distinguer ses yeux, le seul moyen dont elle disposait pour connaître ses pensées.

— Becca et moi, nous n’avons pas pu attendre. Nous sommes allées nous servir. Le buffet est juste là, expliqua Becca en pointant le doigt vers l’intérieur du Voyager Café.

— Allons-y, dit Joshua.

Kit le suivit jusqu’au buffet, où elle se servit un muffin aux myrtilles et une grappe de raisin.

— C’est tout ? s’exclama Joshua en déposant trois gaufres dans sa propre assiette, complétant ainsi le plateau où trônaient déjà saucisses, œufs et fruits divers.

— Je ne suis pas encore acclimatée, répondit-elle en se servant un verre de jus d’orange.

Comme il devait patienter pour quelques tranches de bacon, elle l’abandonna et retourna à la table. Confortablement installée, elle chercha alors Joshua des yeux. Joshua, incorrigible star ! En ce moment même, il se trouvait en pleine discussion avec une fan.

— J’espère que tu me raconteras tout, Kit, murmura Georgia avec des airs de conspiratrice. Joshua m’a littéralement sauté dessus hier soir. Il voulait te présenter des excuses, ou quelque chose comme ça, et j’étais la dernière personne avec laquelle il t’avait vue. Imagine ma surprise… Enfin, j’ai fini par lui expliquer que nous partagions la même cabine. J’ai fait mieux : je suis allée lui montrer où c’était. Mais tu n’étais pas là.

Kit dégusta consciencieusement un grain de raisin, le temps de digérer ce que Georgia venait de lui révéler.

— Où t’étais-tu donc cachée ? Comme il ne t’a pas vue, il est reparti à ta recherche.

— Je jouais au black-jack au casino, marmonna Kit en s’interrogeant sur l’entêtement de Joshua à retrouver sa trace. Mais rassure-toi, il a fini par me repérer et m’a ensuite ramenée jusqu’à la cabine, conclut-elle.

— Au black-jack ? répéta Paula, bouche bée. Au casino ? Mais Georgia nous a dit que tu étais allée te coucher.

— Après le départ de Georgia pour la salle de spectacles, impossible de fermer l’œil, expliqua Kit.

— Je vois, commenta Paula, visiblement impatiente d’en savoir plus.

 
 

 

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