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et voila la chapitre qui monque

Chapitres - 8 -


Le corps secoué d’un brusque frisson, elle se pencha et empoigna la soie délicate de sa robe. Du coin de l’œil, elle pouvait voir son reflet dans le long miroir qui recouvrait le mur, au-dessus de la table de toilette. Mais il était bien plus intéressant de regarder Tracker. Il avait le regard fixe et braqué sur l’ourlet qu’elle remontait, centimètre après centimètre, sur ses cuisses. Elle put même voir sa mâchoire se contracter quand elle eut enfin la robe remontée jusqu’à la taille. Son propre souffle lui manqua quand elle glissa les doigts sous l’élastique de sa petite culotte.
— Il était bien marqué récré, sur la carte, non ? dit-il d’une voix tendue.
— Vraiment ? Est-ce que je fais mal quelque chose ?
A en juger par ses yeux et la tension de son corps, elle faisait tout bien, au contraire. L’intensité de sa réaction était en soi source d’excitation. Lentement, elle entreprit de baisser peu à peu le fin vêtement sur ses hanches, puis le long de ses jambes. Sur la gorge de Tracker, une veine se mit à battre et elle sentit son propre sang se mettre de la partie.
Il attendit qu’elle ait enlevé son slip pour faire un geste. Pour glisser les mains sous le bord de sa robe et la remonter encore, puis empoigner ses hanches dans le même mouvement. Dès qu’il l’eut soulevée et plaquée au mur, elle enroula ses jambes autour de lui et fit tout pour l’attirer plus près.
— Chut, lui souffla-t-il à l’oreille.
Son intonation la fit se figer. Alors, elle l’entendit, ce cliquetis de talons sur le parquet. Aucun des deux ne respira tant que les pas se rapprochaient. Puis ils s’éloignèrent.
Tracker recula. Et les yeux dans les siens, il demanda :
— Tu veux arrêter ?
— Non. Je… ce que j’aimerais bien essayer, c’est ce ruban noir.
Il ouvrit grand les yeux.
Elle l’avait choqué, et cette constatation l’excita.
— Tu avais bien dit qu’on pourrait y arriver…
— Tu veux essayer ici ?
— Tous les coups sont permis.
Elle crut que son cœur allait jaillir hors de sa poitrine quand il la reposa par terre. Mais il était hors de question de reculer maintenant. En le voyant déboucler sa ceinture et déboutonner sa braguette, elle farfouilla gauchement dans son sac à la recherche du fameux ruban. Sans même savoir pourquoi elle l’avait apporté. Car, non, elle ne pouvait décemment pas avoir envisagé de s’en servir lors de la réception de Mme Langford-Hughes.
En le voyant baisser son caleçon, elle eut soudain la gorge sèche, et sa main se tendit d’elle-même vers lui. Mais il lui prit doucement le poignet.
— On jouera aux dés plus tard, princesse, lui dit-il à mi-voix. Quelqu’un pourrait venir.
Puis il porta sa main à ses lèvres.
— On va y aller doucement… pour commencer. Si jamais tu veux arrêter, tu me le dis, d’accord ?
Arrêter ? Elle allait mourir s’il ne commençait pas !
Il se baissa sur le siège des toilettes et l’attira sur lui. Folle d’excitation, elle sentit son érection battre contre elle, chaude et insistante. Alors qu’elle tentait de s’en rapprocher, il glissa un doigt en elle, puis le retira.
Un éclair de plaisir la traversa alors, si intense qu’elle fut à deux doigts de crier. Mais elle voulait davantage.
— Chut, dit-il de nouveau, contre son oreille. Il ne faut faire aucun bruit.
Il referma les mains sur sa taille et la souleva enfin. Puis son pénis érigé la pénétra. Juste un peu. Juste assez pour lui donner envie de hurler son désir.
— Ne me provoque pas, protesta-t-elle, haletante. S’il te plaît.
— Penche-toi et agrippe le bord du lavabo.
Elle fit ainsi qu’il le lui disait, et le sentit se glisser un peu plus loin en elle. Le ruban. Que fallait-il faire avec ? Elle s’efforça de revoir le schéma. Il fallait l’enrouler autour de lui.
— Attends.
Il se figea aussitôt, et elle faillit crier de protestation.
— Tu veux que j’arrête ? murmura-t-il.
— Non. C’est juste que je ne me souviens plus de ce qu’il faut faire avec le ruban. Laisse-moi y réfléchir une minute.
— Regarde dans le miroir, princesse.
Toute idée de ruban disparut quand elle vit ce qui s’y reflétait. Il était assis derrière elle, le regard fixe et si brûlant que ce devait être lui qui avait provoqué les flammes qui la dévoraient actuellement. Quant à la femme, elle ne la reconnut même pas. On eut dit une libertine, séduisante et affamée.
— Je rêve de te prendre comme ça depuis que tu m’as fait lire les instructions de ce ruban.
— Mais le ruban…
— On s’en fiche du ruban.
Il fit courir sa bouche sur son cou, son épaule. Et en le voyant faire dans le miroir, elle crut mourir.
— Je vais te prendre, maintenant.
Elle sentit ses dents s’enfoncer dans son épaule, puis son sexe s’enfoncer en elle, plus loin qu’il ne l’avait jamais été. L’angle et l’orientation si différents furent sources de sensations divinement différentes. Elle avait à peine eu le temps d’absorber cette onde de plaisir incroyable qu’il se retira et plongea de nouveau en elle.
Quand elle voulut onduler contre lui, il la retint.
— On y va tout doux, princesse. Je ne voudrais pas te faire mal.
— Tu ne peux pas me faire mal, répondit-elle, le souffle court.
De toute façon, elle se fichait qu’il lui fasse mal. Elle voulait juste qu’il continue, qu’il fasse tout pour apaiser l’incommensurable pression qui avait déjà commencé à monter en elle.
Puis il le fit enfin, lentement au début. A chaque coup de rein, il s’enfonçait plus profondément en elle, et chaque fois qu’il se retirait, elle s’efforçait de le retenir.

Et pendant tout ce temps, elle put les regarder batailler dans le miroir. Elle put voir leurs corps s’unir, se désunir. Mais ce ne fut pas assez. Elle en voulait plus, bien plus. Et au moment où elle pensa mourir de désir inassouvi, il déplaça sa main, la posa juste où il fallait entre ses cuisses et entreprit d’accélérer et d’intensifier ses coups de reins.
L’orgasme monta en elle, semblable à une lame de fond, menaçant de l’emporter si loin qu’elle tendit la main en arrière et agrippa son bras avant de se laisser aller.
— Jouis avec moi, Tracker. Tout de suite.
Il se poussa plus fort en elle et, alors que le monde se mettait à tournoyer, elle le sentit frémir et palpiter en elle.
Tout d’abord, Tracker crut que c’était son cœur qu’il entendait. Mais son cœur s’arrêta subitement de battre, et une voix de femme retentit :
— Il y a quelqu’un, là-dedans ?
Depuis combien de temps frappait-elle ? S’efforçant de rassembler ses idées, il constata, stupéfait, qu’il berçait Sophie sur ses genoux, sans même savoir comment elle était arrivée dans cette position ni depuis combien de temps ils se trouvaient ainsi. Il avait le corps parcouru de frissons et le souffle encore court. Et tout son être refusait d’obéir aux ordres venus de son cerveau.
Depuis l’instant où il lui avait ordonné d’enlever sa petite culotte, le désir avait crû en lui jusqu’à ce qu’il devienne douloureusement intenable. La dernière pensée rationnelle qui l’avait effleuré avait été de proposer d’arrêter. C’est alors qu’elle s’était mise à délirer sur ce ruban. Et puis la perspective de la prendre comme ça lui avait court-circuité les neurones.
A présent, elle avait la tête nichée contre son épaule, et elle le tenait comme si elle ne voulait plus jamais le lâcher. Et le pouvoir qu’elle exerçait sur lui était si grand que lui non plus, il ne voulait plus la lâcher.
On tambourina encore contre la porte.
Il prit une profonde inspiration.
— Deux minutes, s’il vous plaît.
Sophie leva la tête juste assez pour lui souffler à l’oreille :
— On se fait prendre tous les deux la culotte autour des chevilles.
Il sentit le rire le gagner, et eut un mal fou à le réprimer. Quand il y parvint, il découvrit le regard moqueur de Sophie braqué sur lui. Une autre aurait été gênée, et peut-être même furieuse. Elle ne cesserait jamais de l’étonner.
— Que va-t-on faire ? articula-t-elle.
Il se pencha et lui mordilla l’oreille.
— Tu veux du rab ?
Puis il étouffa prestement son éclat de rire sous sa bouche. Un seul baiser suffit à ranimer son désir. Incroyable. Est-ce que ce serait toujours ainsi ? Il mit un terme au baiser et planta son regard dans le sien. Elle avait l’air aussi étonnée, aussi excitée que lui.
— On ferait mieux de se rhabiller, lui murmura-t-il en la remettant debout.
Puis il remonta son caleçon, son pantalon et, en se penchant pour ramasser sa petite culotte, il récupéra le coupon par terre et le lui tendit.
— A ton tour.
Avec un sourire, elle le fourra dans son soutien-gorge avant de s’affairer à remettre sa robe en place.
Il réprima un grognement et lui immobilisa les mains.
— Voilà la cause de cette inconfortable position.
— Tu ne suggères tout de même pas que je sorte sans ma petite culotte ?
— Aussi alléchant que cela paraisse, je veux juste que tu attendes que je sois sorti.
Pour la première fois, elle hésita.
— Mais cette femme…
Il lui pressa les mains et cligna de l’œil.
— Fais-moi confiance, princesse.
Les mains sur ses épaules, il la fit pivoter et inversa leurs positions. Puis il la poussa gentiment dans le coin, entre la cuvette et la porte.
— Dès que je referme la porte, tourne le verrou sans bruit.
Elle fit exactement ce qu’il avait dit.
— Désolé, l’entendit-elle dire à travers le panneau. On ne m’avait rien dit pour les fruits de mer sur les canapés.
— Ce n’est pas un problème, répondit la femme, sans la plus petite trace d’impatience, contrairement à tout à l’heure. Est-ce que ça va aller ?
— Comme sur des roulettes.
Puis elle vit tourner la poignée et entendit cliqueter la serrure.
— C’est fermé, reprit la femme en agitant de nouveau la poignée.
— Attendez. Laissez-moi faire, dit Tracker.
La poignée tourna encore.
— Vous avez raison, c’est bloqué. Bizarre, je viens juste d’en sortir.
Il avait un tel étonnement dans la voix que Sophie dut se plaquer la main sur la bouche pour ne pas rire.
— Mais que vais-je faire, maintenant ? s’enquit la femme.
— Inutile de vous inquiéter. Dans une demeure de cette taille, il doit y avoir d’autres endroits de ce style. Je vais vous aider à en trouver un.
Alors que les pas s’éloignaient, Sophie se dégagea du coin où l’avait poussée Tracker. Elle lui devait un fier service. Tout en baissant les yeux vers sa petite culotte et le ruban qu’elle avait toujours en main, elle laissa enfin échapper le gloussement qu’elle retenait. Maintenant qu’elle savait que la position indiquée sur le schéma était non seulement réalisable mais également incroyable, elle allait travailler sa technique avec le ruban. Après l’avoir fourré dans son sac, elle s’étudia dans le miroir.
Elle n’était plus la même femme que vingt-quatre heures plus tôt. Jamais encore elle ne s’était enfermée avec un homme dans des toilettes. Et jusqu’à aujourd’hui, jamais elle n’aurait cru Tracker McGuire capable de le faire non plus. Il était très différent de l’homme qui avait hanté ses rêves depuis un an. Encore meilleur amant qu’elle ne l’avait imaginé. Et en plus, il était drôle ! Quant à elle, elle ne s’attendait certainement pas à ce que celui qui l’avait tant agacée sache provoquer en elle de telles explosions de plaisir.

Tout en se tortillant sur place pour remonter sa petite culotte, elle continua à s’étudier dans le miroir. Grâce à Tracker, elle découvrait des aspects d’elle-même qu’elle ne soupçonnait même pas. Oh, elle avait toujours aimé le sexe, mais jamais elle n’en avait eu envie avec une telle intensité. Jamais elle n’avait eu envie de taquiner et de cajoler un homme autant que lui. Tout comme elle n’aurait jamais pensé avoir des tendances exhibitionnistes, mais il fallait bien reconnaître qu’observer sa réaction quand elle avait enlevé sa petite culotte l’avait incroyablement excitée. Le simple fait d’y penser fit renaître le désir en elle.
Mais il fut accompagné d’une pointe d’inquiétude. Comment pourrait-elle le laisser partir quand leur aventure serait terminée ?
Jamais il n’avait vu une femme travailler aussi dur, songea Tracker. Depuis qu’elle avait émergé des toilettes, il y avait un peu plus d’une heure, Sophie avait réussi à faire le tour complet du solarium, et il commençait à se dire que son travail comptait autant pour elle que le sien pour lui. Et lui, il n’avait pas été loin de bousiller le sien.
Mais qu’avait-il dans la tête quand il lui avait tendu le coupon et l’avait entraînée dans les toilettes ? Non, la vraie question, c’était de savoir avec quoi il avait pensé à ce moment-là. Certainement pas avec sa tête. Si jamais on les avait découverts, cela aurait pu ruiner la réputation commerciale qu’elle avait tant travaillé à construire. Et lui-même avait eu la négligence de la laisser seule le temps de se débarrasser de la femme.
Il laissa son regard revenir sur Sophie, debout de l’autre côté de la salle. Il y avait bien plus que de la distance entre eux. Il ferait bien mieux de se dire qu’il avait pour travail de la protéger, et de ne penser qu’à cela.
Soudain, la sonnerie de son téléphone cellulaire retentit. Avant de décrocher, il s’éloigna vers le patio. Nul n’avait son numéro, sauf Lucas et les membres de son équipe chez Wainright & Co, et ils ne l’appelaient qu’en cas d’urgence absolue.
— Tracker, dit-il en décrochant.
— On vient de recevoir un appel de la police, patron, l’informa son homme de garde. Un inspecteur Ramsey dit qu’il y a eu un cambriolage à Antiquités, et que l’alarme ne s’est pas déclenchée.
— Quand ? demanda-t-il, l’esprit déjà en mouvement.
— Je l’ignore. Il n’a rien dit d’autre et veut juste que Mme Wainright le rappelle.
Tracker sentit son estomac se nouer. Comme Mac et Lucas avaient eu affaire à l’inspecteur Ramsey, l’année précédente, il avait pris des renseignements sur lui. Ramsey travaillait dans l’unité de la police de Washington spécialisée dans les disparitions de personnalités et les homicides.
— Rappelle-le et dis-lui qu’elle arrive.
— O.K.
Il fourra son portable dans sa poche et alla vers elle, bien décidée à ne la laisser parler à Ramsey qu’en sa présence.
Un cambriolage… Sophie essayait encore de se faire à l’idée quand Tracker engagea la voiture dans l’allée, derrière le magasin. Pourtant, il n’y en avait pas eu un seul dans Prospect Street depuis qu’elle s’y était installée. Et son système d’alarme, installé par l’équipe de sécurité de la Wainright & Co, était régulièrement vérifié.
En sortant du garage avec Tracker, elle lui jeta un regard en coin. Il avait la mine fermée, mais il lui tenait cependant la main. Simple geste, mais qui l’avait aidée à conserver son calme.
Elle s’arrêta net en découvrant un homme et une femme près de la porte de service grande ouverte. L’homme avait les tempes grises et portait un pantalon kaki et une chemise à manches courtes. La femme avait rassemblé ses cheveux roux en une tresse et son tailleur provenait visiblement de chez un grand couturier.
— Lequel de vous est l’inspecteur Ramsey ? demanda Sophie.
— C’est moi, répondit l’homme. Et voici ma collègue, Natalie Gibbs.
— Mon magasin a été cambriolé ?
L’inspecteur Ramsey sortit un carnet et un stylo.
— Pas exactement.
— Vous avez annoncé un cambriolage à mon équipe, intervint Tracker.
— Et vous êtes ? Un parent ? Un ami ?
— Tracker McGuire, responsable de la sécurité de la Wainright & Co. Je veille sur Mme Wainright en l’absence de son frère. Pourriez-vous nous dire ce qui se passe ?
Ramsey poussa un soupir.
— Nous voulions joindre Mme Wainright au plus vite, aussi avons-nous donné une version abrégée à votre équipe. La réalité est un peu plus compliquée, expliqua-t-il, avant de faire face à Sophie. Quelqu’un s’est introduit chez vous, ce soir, quelqu’un d’assez doué pour contourner l’alarme sans la couper. Une employée du marchand de glace, un peu plus loin dans la rue, nous a signalé un cambriolage possible vers 21 h 30, car elle croyait avoir vu une lumière se déplacer au premier étage. En arrivant, environ dix minutes plus tard, la patrouille a trouvé la porte arrière grande ouverte.
Sophie voulut entrer.
— Il faut que je sache ce qui a été volé.
Natalie Gibbs lui coupa prestement la route.
— C’est mon magasin. J’ai le droit d’y entrer.
— Dans un instant, je vous prie, dit Ramsey. D’abord, je dois savoir où vous étiez, ce soir, entre 19 heures et 22 heures.
Un frisson glacé parcourut Sophie. Elle tourna la tête vers Tracker. Celui-ci ne quittait pas Ramsey du regard.
— J’assistais à une réception donnée par Mme Langford-Hughes, et j’en suis partie peu après avoir reçu un appel du service de sécurité de la Wainright & Co, il y a une vingtaine de minutes.

— Je peux confirmer tout ceci, Ramsey, intervint Tracker. Comme le pourront Millie Langford-Hughes et bon nombre de ses invités. Je n’ai pas lâché Mme Wainright des yeux plus de cinq minutes.
— Puis-je entrer chez moi, à présent ?
Trois personnes sortirent de la porte arrière à l’instant même où elle disait cela. L’une portait un appareil photo, l’autre ce qui semblait être un énorme attaché-case. La troisième s’adressa à l’inspecteur Ramsey :
— On a terminé. Le bureau du coroner devrait arriver sous peu pour emporter le corps.
— Le corps ? s’écria Sophie, saisie de panique. De qui s’agit-il ? Noah ?
Elle ne s’était même pas rendu compte qu’elle avait saisi la main de Tracker. Il la referma sur la sienne.
— Nous ignorons de qui il s’agit, madame. Aucun papier n’a permis d’identifier le corps. Qui est Noah ?
— Mon assistant, répondit-elle, en relâchant un peu la pression qu’elle exerçait sur la main de Tracker. Il prépare son doctorat et travaille à mi-temps chez moi, depuis l’ouverture. Il a le code pour passer au travers du système d’alarme.
— La victime est de sexe masculin. Nous espérions que vous pourriez nous dire qui il est.
— Oui, bien sûr, répondit Sophie, sentant brusquement ses genoux se dérober sous elle à la pensée que Noah était peut-être étendu, mort, un peu plus loin.
— Je peux y aller, Sophie. Tu n’as qu’à rester avec l’inspecteur Gibbs, proposa Tracker.
— Non, non, j’y vais, reprit-elle en secouant la tête.
Cela allait être dur, elle le savait. Mais en montant l’escalier, à la suite des policiers, elle comprit qu’elle n’en aurait pas été capable sans la main de Tracker qui tenait la sienne. Elle avait déjà l’impression d’avancer au ralenti.
L’inspecteur Gibbs les précéda dans la première pièce sur la gauche. Et si Sophie pensait s’être armée de courage, en apercevant la forme inerte allongée par terre, elle comprit que rien ne pouvait préparer à cela. Les détails s’imprimèrent dans son esprit comme autant d’instantanés projetés sur un écran blanc : le corps, face contre terre, un bras relevé au-dessus de la tête, l’autre contre lui… le contraste entre les cheveux blonds et le sang rouge brun. Elle comprit que ce n’était pas Noah avant même que l’inspecteur Ramsey ne retourne le cadavre. Mais son soulagement fut de très courte durée.
L’homme étendu sur le sol de sa boutique n’était autre que John Landry.

 
 

 

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j'espère qu'il y a pas d'autre chapitre qui manque

 
 

 

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