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merci ma chere pr ts ces chapitres chui vrament impatiente de voir la fin merci

 
 

 

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ÞÏíã 24-08-09, 05:02 PM   ÇáãÔÇÑßÉ ÑÞã: 27
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CHAPITRE 15


— Tu n’es pas la même, ce soir, Sabina, déclara Brice, songeur, tandis que tous deux prenaient place dans le salon d’un grand hôtel londonien. Tu es comme transformée.
A cet instant, on déposa devant eux, sur une table basse, les deux cafés que Brice avait commandés. L’endroit était des plus cosys — mais Sabina décidément fort mystérieuse !
Lisait-il réellement de la méfiance dans son regard par ailleurs fuyant ? Difficile à dire, car le sourire poli qu’elle affichait brouillait les pistes, tel un masque.
— Ah bon ? fit-elle en prenant sa tasse de café. Bah, je suis toujours un peu excitée après un défilé ! Sans doute est-ce pour cette raison que je te donne cette impression.
Ils se turent quelques instants, puis il reprit :
— Tu as une très belle voiture.
— Merci, lui dit-elle en souriant, l’air heureux. J’adore conduire à Londres.
Oui, elle avait définitivement changé, se dit-il. La peur qui semblait l’habiter la première fois qu’il l’avait rencontrée avait disparu. D’ailleurs, à présent, il savait quelle en était l’origine…
— Ne tiens pas rigueur à ta mère des confidences qu’elle m’a faites à ton sujet, lui dit-il en se calant sur la banquette. Elle croyait que nous étions amis.
— Je ne suis pas la première personne connue à recevoir des lettres anonymes, déclara-t elle alors d’un air ennuyé.
— Manifestement, il ne s’agissait pas simplement de lettres. L’individu qui te traquait s’est tout de même aventuré jusque dans ta loge pour t’agresser !
A cette seule pensée, il sentit monter en lui des pulsions meurtrières ! Tout comme cela avait été le cas lorsque Leonore lui avait expliqué l’agression dont Sabina avait été victime, agression qui avait ancré la peur en elle, l’avait transformée en une jeune femme profondément angoissée qui s’effrayait de sa propre ombre et était devenue étrangère aux siens.
Après sa conversation avec Leonore, Brice avait été envahi par une immense colère. Sa première pensée avait été de retrouver le scélérat qui avait osé commettre un crime si abominable afin de lui infliger une bonne leçon.
Insidieusement, un désir plus fort l’avait peu à peu étreint : celui de se précipiter chez Sabina pour la protéger et veiller à ce que jamais un tel malheur ne se reproduise.
Le problème, c’est que Richard Latham assurait déjà la fonction de protecteur auprès d’elle. Comme il enrageait de ne pouvoir prendre sa place !
Evitant toujours le regard perçant de Brice, Sabina déclara rapidement :
— Mon agresseur a accepté d’entrer dans un service psychiatrique pour se faire soigner. Il n’y a pas eu de nouveaux incidents.
Et c’était aussi pour cette raison que l’agression avait pu être passée sous silence ! Evidemment, il comprenait que Sabina préférât éviter toute publicité — même s’il ne pouvait s’empêcher de repenser, le cœur étreint par l’angoisse, à un autre top model qui, deux ans auparavant, avait été agressée dans des conditions similaires et n’avait pas survécu !
— Ecoute, Brice, ajouta-t elle, tout cela, c’est de l’histoire ancienne, alors n’en parlons plus, d’accord ?
— Et les lettres que tu reçois, objecta-t il alors d’une voix rauque, c’est de l’histoire ancienne, peut-être ?
A ces mots, elle devint livide.
Il avait donc vu juste en ce qui concernait la fameuse enveloppe verte, pensa-t il. Il s’agissait bel et bien de courrier anonyme !
— Je n’ai pas l’impression que le séjour en hôpital psychiatrique se soit révélé d’une grande efficacité pour ton agresseur, ajouta-t il.
A cet instant, il vit le pouls de Sabina s’accélérer à la naissance de son cou, et le désarroi que reflétèrent ses traits lui déchira le cœur.
— Brice, je préférerais ne pas reparler de tout cela, dit-elle d’un ton saccadé.
— Je peux le comprendre, concéda-t il. Il n’empêche que cet individu te harcèle toujours, n’est-ce pas ? Il n’attend que la prochaine occasion pour…
— Assez ! s’écria-t elle d’un ton cinglant avant de reprendre d’une voix presque tremblante, cette fois : arrête, Brice… Je ne reçois plus de lettres depuis des semaines.
— Mon intuition me dit pourtant que, la dernière fois que je suis venu à Mayfair et que tu étais alitée, prétendument souffrante, tu venais de recevoir l’une de ces maudites lettres.
Elle lui jeta un bref coup d’œil, avant de détourner le regard, fort mal à l’aise.
— Bien vu, reconnut-elle. Je… C’est la dernière que j’ai reçue.
— Cela fait donc quatre semaines, observa-t il. A quel rythme en reçois-tu d’ordinaire ?
— Tous les quinze jours, à peu près, répondit-elle d’un ton las.
— Il est un peu tôt pour décréter que ces envois ont cessé, tu ne crois pas ?
La colère qu’il ressentait envers leur auteur perçait malgré lui dans sa voix. Soudain, Sabina ouvrit la bouche pour dire quelque chose… mais, au dernier moment, se ravisa.
— Sabina… ? Qu’y a-t il que tu ne peux me dire ? demanda-t il, inquiet, convaincu qu’elle lui cachait quelque chose.
Dans un ultime effort, elle parvint à esquisser un petit sourire, et répondit :
— Allons, Brice, nous ne sommes pas assez intimes pour échanger des confidences.
Cruelle ! pensa-t il alors. Pour sa part, il la connaissait suffisamment pour savoir avec certitude qu’il était amoureux d’elle — et qu’elle l’obsédait en permanence, jour et nuit.
— Merci ! répondit-il, vexé.
— De rien, fit-elle d’un air mutin.
Décidément, il était même incapable de lui tenir ombrage de sa cruauté. Sourcillant, il reprit :
— Manifestement, tu as été fort occupée ces dernières semaines…
Si occupée qu’elle était toujours sortie ou indisponible chaque fois qu’il avait essayé de la joindre !
Brusquement, il la sentit sur ses gardes.
— Tu ne devrais pas t’en étonner, Brice. Je t’ai pourtant dit que mon emploi du temps était fort chargé.
— Effectivement. Note que de mon côté, je n’ai pas chômé non plus.
— Ah bon ? fit-elle en affichant un intérêt poli.
Il se raidit : il détestait ses marques de politesse, il préférait encore ses coups de griffe.
— J’ai fini le portrait, annonça-t il d’un ton abrupt.
— Mon portrait ?
— Evidemment ! De quel autre pourrait-il s’agir ?
Une rougeur colora ses joues tandis qu’elle balbutiait :
— Mais je… je n’avais pas terminé de poser pour toi. En outre, tu… enfin, Richard t’a dit qu’il annulait la commande.
— Tu sous-estimes donc mon talent au point de me croire incapable de peindre un sujet sans l’avoir devant les yeux ?
— Non, ce n’est absolument pas ce que je voulais dire ! Mais pourquoi terminer ce tableau… alors que ton client ne va pas te l’acheter ? Enfin, je présume que je pourrais toujours…
— Il n’est pas à vendre ! trancha-t il.
Il avait terminé ce portrait pour lui, pour son propre salut.
La peindre sur la toile avait été une sorte d’exutoire pour pallier son absence — sa façon à lui de se rapprocher d’elle durant ces trois semaines où il n’avait pu la contacter.
Et puis, sans se vanter, ce portrait était extrêmement réussi. Le visage et le buste de Sabina se détachaient sur le fond de la fameuse chambre médiévale, et l’on aurait dit une vestale auréolée de mystère.
Jamais il ne le vendrait ! A personne. Heureusement que Latham avait renoncé à la commande, car Brice n’aurait su comment lui annoncer qu’il gardait le tableau pour lui !
— Je ne comprends pas, fit Sabina.
— Vraiment ?
— Oui, sincèrement… Que comptes-tu en faire, au juste ?
— Je ne sais pas encore. L’exposer, peut-être.
Pourtant, en formulant cette éventualité, il comprit que jamais il ne pourrait se séparer du tableau — même pour le confier à une galerie réputée à titre provisoire. Non, il allait l’accrocher dans sa chambre, en face de son lit. Ce serait, hélas, son seul moyen d’être proche de la jeune femme !
— Si jamais tu décides de le présenter dans une exposition, fais-moi signe, lui dit-elle. J’aimerais tout de même le voir.
— Tu peux passer chez moi quand tu veux pour l’admirer, rétorqua-t il. Tu seras toujours la bienvenue.
— J’attendrai l’exposition, assura-t elle dans un sourire tendu.
— Comme tu voudras.
L’atmosphère venait subitement de changer entre eux, constata Brice. Sabina semblait avoir perdu la vitalité qui l’animait tout à l’heure. Etait-ce à cause de lui qu’elle s’était départie de cette joie si inhabituelle chez elle ? Si tel était le cas, il le déplorait sincèrement.
— Sabina…
Il s’arrêta tout net en la voyant porter sa tasse à ses lèvres. Car il venait de s’apercevoir d’un autre changement chez elle… ou plus exactement d’une absence qu’il n’avait pas notée jusque-là !
Elle ne portait plus son gros diamant à l’annulaire gauche, l’ostentatoire symbole de ses fiançailles avec Latham !
Sabina posa sur Brice un regard interrogateur, avant de comprendre pourquoi il fixait sa main gauche avec une telle insistance : il était manifestement déconcerté par l’absence de sa bague de fiançailles.
Qu’à cela ne tienne, elle n’était pas à court de justifications ! Elle pouvait affirmer, par exemple, qu’elle la retirait toujours lors des défilés et qu’elle avait tout simplement oublié de la remettre. Ou bien qu’elle l’avait rapportée au bijoutier afin qu’il la retaille car la pierre s’accrochait systématiquement aux vêtements, ce qui lui avait valu de déchirer la dernière création d’un couturier de renom.
Décidément, pensa-t elle non sans dérision, son imagination était fertile !
— Qu’as-tu fait de ta bague ? parvint-il enfin à demander.
A ces mots, elle se mit à fixer à son tour son annulaire gauche, comme si elle venait juste de s’apercevoir qu’elle ne portait pas le diamant…
Comment réagirait Brice si, au lieu d’élaborer un petit mensonge pour justifier l’absence de bague à son doigt, elle lui annonçait qu’elle avait rompu ses fiançailles ?
Sur une impulsion, elle le regarda droit dans les yeux et déclara :
— Je n’ai aucune idée de ce que Richard a pu en faire depuis que je la lui ai rendue.
— Tu as rendu ta bague de fiançailles à Richard ?
Il avait dû reformuler à haute voix les surprenants propos de Sabina pour bien en saisir le sens.
— Oui, je ne me sentais pas en droit de la garder après notre rupture, confirma-t elle.
— Quand la lui as-tu remise ? demanda-t il lentement, d’une voix tendue.
Si elle lui confessait la vérité — c’est-à-dire qu’elle avait rendu la bague à Richard trois semaines auparavant, à leur retour d’Ecosse —, nul doute qu’il se sentirait en partie responsable de la rupture. De fait, il l’était, mais elle était trop orgueilleuse pour le lui avouer de but en blanc.
Elle redoutait qu’il n’en tire une fierté déplacée !
Devant le silence de Sabina, Brice reprit :
— Durant ces trois dernières semaines, je n’ai cessé de téléphoner chez Richard et, à chaque fois, on me disait que tu n’étais pas là.
— C’était tout à fait exact, puisque je n’habite plus chez lui depuis plusieurs semaines, répondit-elle rapidement avant d’ajouter d’un ton fatigué : Brice, il est tard et le défilé m’a exténuée. Aussi, si tu veux bien m’excuser…
Là-dessus, elle fit un mouvement pour attraper son sac, posé près de ses pieds, sur la moquette.
— Non, je ne veux pas t’excuser ! s’exclama-t il. Tu ne peux pas tout simplement te lever et partir après m’avoir annoncé ta rupture avec Latham !
— Et pourquoi pas ? Richard et moi avons rompu d’un commun accord, répondit-elle d’un air détaché. Ce n’est pas la fin du monde, tu sais. Bien au contraire. J’apprécie infiniment d’avoir recouvré ma liberté.
Cette dernière phrase la surprit elle-même, pourtant elle exprimait la stricte vérité. Depuis le soir où elle avait quitté Richard, elle avait senti renaître son ancienne confiance en elle-même. D’un coup, la peur qui la tenaillait depuis des mois avait disparu
— J’aime ma nouvelle indépendance, insista-t elle. J’ai emménagé dans mon propre appartement et, à présent, je fais absolument ce que je veux et je vois qui je veux. J’avais oublié à quel point c’était agréable.
Elle disait vrai. Après son agression, elle avait vécu dans la peur de la récidive, et avait su gré à Richard de la protéger. Elle n’avait pas réalisé alors le prix de cette protection étouffante…
Durant ces trois semaines, elle avait retrouvé toute son assurance. Par ailleurs, son appartement lui plaisait énormément. Elle l’avait meublé avec goût et avait repris une vie sociale, résolue à tourner la page.
La preuve : elle s’apprêtait même à se rendre à la réception de Hugh et sa mère, la semaine prochaine ! Mieux : elle avait téléphoné à cette dernière pour l’inviter à déjeuner, et pour la première fois, les deux femmes avaient échangé des confidences. Elle était certaine de pouvoir compter sur la discrétion de Leonore : celle-ci ne répéterait jamais leur conversation à Brice— et notamment ce qu’elle lui avait avoué à son sujet !
— Je vois, articula-t il enfin, pour le moins déconfit. Dans ces conditions, il n’y a guère de chance que tu acceptes mon invitation à dîner, demain soir ?
Elle était prête à confirmer ses craintes, lorsque, soudain, elle perçut l’intensité de son regard vert…
— Et en quel honneur m’inviterais-tu ? fit-elle, le souffle court.
— Parce qu’il est encore trop tôt pour te demander de passer le reste de ta vie avec moi ! répondit-il alors sur le ton de l’autodérision.
A ces mots, elle écarquilla grand les yeux.
Avait-elle bien entendu ?
Venait-il de dire que… ?
Elle secoua la tête, incapable de prononcer le moindre mot. Brice était-il en train de lui avouer qu’il l’aimait ?
— Si je comprends bien, tu n’es pas d’accord pour passer le restant de tes jours avec moi, n’est-ce pas ? reprit-il alors, se méprenant sur sa réaction. Très bien… Dans ces conditions, je me *******erai d’un dîner.
Il allait bien trop vite pour elle ! Comment était-il passé d’un dîner… à une vie entière ? Avait-elle manqué quelque chose ?
— Euh… Peut-on revenir un tout petit peu en arrière, Brice ? suggéra-t elle alors en lui lançant un regard incertain. Je suis bien consciente que tu as flirté avec moi, ces derniers mois. Tu m’as même embrassée, mais…
— Que les choses soient claires entre nous, Sabina ! coupa-t il d’un ton déterminé. Je ne flirte pas. Je ne l’ai jamais fait, et ne le ferai jamais.
— Mais…, voulut-elle objecter.
— Quant aux baisers… C’était soit t’embrasser, soit te donner la fessée. J’ai opté pour la solution la plus plaisante pour moi !
Elle eut soudain du mal à respirer. Une bulle de bonheur enflait à l’intérieur d’elle-même, tandis qu’elle buvait la moindre de ses paroles. Une bulle fragile, si fragile qu’elle redoutait qu’elle n’éclate…
— Partons d’ici, Brice ! décréta-t elle sur un ton pressant. Allons dans un endroit où nous pourrons parler tranquillement.
Le salon fourmillait encore de monde, en dépit de l’heure tardive. Il la regarda quelques secondes sans répondre, puis demanda :
— Puis-je d’abord avoir ton accord pour le dîner de demain ?
Si ce qu’elle pensait et espérait de toutes ses forces était vrai, alors il pouvait avoir son accord pour bien davantage que le dîner. De peur de se méprendre, elle se garda pourtant de le lui avouer, se *******ant de hocher la tête en signe d’acquiescement.
— Parfait, décréta Brice. Eh bien, allons-y !
Non sans timidité, elle accepta la main qu’il lui tendait, savourant la sensation de sa paume large et chaude pressée contre la sienne tandis qu’il l’entraînait vers la sortie, et qu’ils s’enfonçaient dans la nuit illuminée de Londres.

 
 

 

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CHAPITRE 16

Jamais il n’avait ressenti une telle nervosité, pensa Brice en remplissant deux verres de scotch. Certes, Sabina avait accepté de venir chez lui, mais il ignorait encore ce qui l’avait poussée à le faire !
Souhaitait-elle le « larguer » ailleurs que dans le salon d’un hôtel de luxe… ou bien nourrissait-elle d’autres projets ?
— Tiens, dit-il en lui tendant le verre qu’il venait de remplir.
Lui-même avala alors une gorgée de whisky pour se redonner du courage. Il se sentait l’âme d’un condamné attendant la sentence.
— Sabina…
— Brice…
Ils avaient parlé en même temps, et chacun s’était arrêté spontanément pour laisser l’autre s’exprimer.
— Toi la première ! décréta Brice, préférant rester debout au lieu de s’asseoir, car il était bien trop nerveux.
Certes, Sabina venait de lui annoncer sa rupture avec Latham, mais cela ne signifiait pas pour autant qu’il ait une chance auprès elle. D’ailleurs, le fait qu’elle se réjouisse d’avoir retrouvé son indépendance et sa liberté n’augurait rien de bon. Au contraire. Seul point positif : elle avait accepté son invitation à dîner.
Sabina n’avait pas encore touché à son verre. Prenant une large aspiration, elle déclara :
— Brice, je voulais te dire certaines choses avant de… avant de…
De quoi ? se dit-il in petto, à bout de nerfs. De prononcer sa condamnation ? Après toutes ces semaines de stress, il n’était pas certain d’accuser le choc avec élégance !
Même si Latham n’était plus un obstacle entre eux, pourquoi s’intéresserait-elle davantage à lui ? fit une petite voix intérieure de façon bien insidieuse.
— Parle, Sabina ! lui ordonna-t il d’un ton tendu. Je regrette, mais la patience n’est pas mon fort.
— Effectivement, c’est ce que j’ai cru comprendre, rétorqua-t elle en souriant. Bien ! Comme je te l’ai déjà dit, je ne vis plus avec Richard.
Elle le regardait à présent droit dans les yeux — de ses prunelles aussi bleues que l’azur.
— La séparation a eu lieu il y a trois semaines, poursuivit-elle. Lorsque nous sommes revenus d’Ecosse…
— Continue, l’encouragea-t il, le souffle court.
Elle avala une gorgée d’alcool et poursuivit :
— C’est moi qui ai provoqué la rupture, même si Richard en était arrivé aux mêmes conclusions que moi. J’ai alors découvert un Richard que je ne connaissais pas. Un homme résolu à tout, oui, à tout, pour conserver une pièce qu’il considérait comme unique dans sa collection déjà fort vaste.
Ses yeux brillaient de larmes, des larmes qu’elle s’efforçait de retenir.
— Tu affirmais tout à l’heure qu’il était encore trop tôt pour savoir si l’envoi de ces lettres anonymes avait définitivement cessé ou non. Eh bien, je peux te garantir que je n’en recevrai plus…
Elle fit une courte pause, presque hésitante, avant de déclarer :
— Pour la bonne raison que c’était Richard qui me les envoyait !
Brice la fixait d’un air hébété, incapable d’assimiler ce qu’elle était en train de lui dire.
Comment Latham aurait-il pu être le corbeau ? Allons, il fallait être logique !
Tout d’abord, Latham n’était pas le forcené qui avait agressé Sabina dans sa loge, en novembre dernier, pour la bonne raison que ce dernier était désormais interné dans un centre psychiatrique.
Ensuite, il était la personne avec qui Sabina vivait. Il était donc censé l’aimer, la choyer. Et non chercher à la bouleverser en lui envoyant des lettres anonymes.
A moins que ce ne fût précisément le but ! pensa-t il soudain. La bouleverser, la fragiliser… Le propre neveu de Latham ne l’avait-il pas mis en garde contre son oncle ?
— Difficile à croire, n’est-ce pas ? reprit Sabina dans un triste sourire. Moi-même, je m’étonne encore d’avoir pu faire confiance à cet individu. Hélas, c’est la vérité, Brice. Richard et moi nous sommes donc disputés juste après notre retour d’Ecosse… Ce fut une querelle assez violente au cours de laquelle il a fini par m’avouer qu’il était l’auteur de ces lettres.
— Mais enfin, pourquoi ?
— Tu ne devines pas ?
— Je crains que si ! Il voulait que tu demeures dépendante de lui, n’est-ce pas ? déclara Brice avec amertume. Après l’agression, tu étais extrêmement vulnérable et très sensible à la gentillesse trompeuse de Latham…
— Effectivement, admit Sabina. En vérité, jamais nous n’avons été amoureux, Richard et moi. Nous… nous avions passé un contrat. Lui me protégeait et moi…
— Toi, tu devenais son bien, un objet rare qu’il exhibait à son bras.
— Exact, avoua-t elle tristement. J’étais dans un tel état de faiblesse après l’agression !
Elle lui lança alors un regard implorant, comme si elle cherchait sa mansuétude, craignant peut-être qu’il ne la condamne.
— Et de son côté, Latham était prêt à tout pour te garder, enchaîna-t il en sentant monter une sourde colère en lui.
Le salaud ! pensa-t il. Comment avait-il pu ? Comment avait-il osé imposer un tel marché à Sabina ?
— C’est exact, approuva-t elle gravement. Tu faisais allusion tout à l’heure à ta visite, le jour où j’étais alitée… Rappelle-toi : la veille, j’étais venue chez toi alors que je croyais Richard en voyage. Quand je suis rentrée, il était à la maison et a exigé des explications, étant donné que Clive l’avait déjà informé de la situation. Les mesures de rétorsion n’ont pas tardé… Dès le lendemain, il m’a envoyé une lettre anonyme pour me punir de t’avoir vu sans sa permission ! Et moi, naturellement, j’ai été encore une fois dévastée d’avoir reçu des nouvelles du corbeau. Incapable de me lever.
Une expression de profond dégoût apparut sur le visage de Brice alors qu’elle poursuivait, la gorge serrée :
— De fait, je réalise aujourd’hui que je recevais une lettre dès qu’il estimait que j’avais besoin d’un rappel à l’ordre — au cas où j’aurais oublié que j’étais « sa chose » à lui ! D’ailleurs, ces messages anonymes contenaient une phrase récurrente : « Tu m’appartiens. »
— L’ordure, je vais lui régler son compte ! s’exclama-t il alors en serrant les poings.
— Non, Brice, c’est inutile à présent.
— Inutile ? Certainement pas, il va voir de quel bois je me chauffe, je peux te le garantir.
— Non ! trancha-t elle. Cela ne servirait à rien. Je me suis fiancée avec lui pour de mauvaises raisons. J’ai moi aussi ma part de responsabilités dans le sordide marché qui nous liait… Je crois même que si je n’avais pas ouvert les yeux à temps, j’aurais fini par l’épouser. Car, malgré tout, sans être éprise de lui, je l’aimais bien. Enfin… certainement pas de la façon dont je t’aime toi.
A ces mots, la plus vive surprise se peignit sur le visage de Brice. Nul doute que cette fois, il l’avait parfaitement comprise.
Ils étaient décidément logés à la même enseigne ! pensa-t elle alors. Elle partageait son étonnement pour l’avoir elle-même ressenti tout à l’heure lorsqu’il l’avait invitée au restaurant « à défaut de pouvoir passer le reste de sa vie avec elle ».
Elle revenait de si loin ! Si elle avait été incapable de se remettre de son agression, c’était parce que ces lettres lui rappelaient constamment sa vulnérabilité, l’enchaînant par conséquent à son bourreau. Et puis, sans crier gare, Brice était entré dans sa vie, et elle avait commencé à ouvrir les yeux…
Aujourd’hui, elle avait la certitude d’être guérie, même s’il lui était encore fort douloureux de penser que Richard était bel et bien l’auteur de ces lettres. Et surtout, une question la torturait sans relâche : comment avait-elle pu se laisser abuser si aveuglément ?
— Richard est une personne fort étrange, poursuivit-elle doucement sans le quitter des yeux. Sais-tu pourquoi il a soudain décrété que je n’étais plus… parfaite ?
— Serais-je la cause de son revirement ? demanda Brice en sourcillant.
Elle éclata de rire avant de déclarer :
— Eh oui ! Tu es responsable à cent pour cent de cette prise de conscience ! Richard est un collectionneur qui se *******e d’admirer ses biens. Il… nous…
Elle s’interrompit un instant, gênée, avant de reprendre :
— Il est horrifié à l’idée d’avoir un rapport physique avec une autre personne.
— Mais je croyais que…
— A tort, Brice. Notre relation n’a jamais été consommée. Nous faisions chambre à part — même lorsque nous descendions à l’hôtel. Voilà pourquoi cela ne me gênait nullement de ne pas dormir avec lui au château ! Cette clause faisait partie de notre curieux marché. Ou plus exactement, elle en était la condition sine qua non. Au départ, je croyais que c’était par respect pour notre amitié, puis je me suis aperçue que Richard répugnait réellement à tout contact physique.
Une prise de conscience qui l’avait déconcertée, il y avait trois semaines.
Oui, elle avait définitivement passé un contrat des plus étranges avec un déséquilibré mental, et qui plus est, maître chanteur ! Elle devait s’estimer heureuse de s’en être sortie indemne !
— Latham est plus fou que je ne croyais, déclara Brice d’un air méprisant. Néanmoins, cela ne m’empêchera nullement d’aller lui donner une bonne leçon pour qu’il ne s’avise jamais de recommencer.
— Non, je peux t’assurer que je n’entendrai plus parler de lui, affirma Sabina. Richard et moi sommes parvenus à un accord — un autre ! ajouta-t elle non sans dérision. Il restera en dehors de ma vie et de celle de mes amis si je m’engage en contrepartie à ne pas le dénoncer à la police comme l’auteur des messages anonymes que je recevais… Ainsi, nous serons quittes.
— Il s’en tire à trop bon compte !
— Allons, tu oublies qu’il me considérait comme une œuvre d’art et qu’il a été trompé sur la marchandise ! C’est une sacrée punition, pour un esthète.
— Que veux-tu dire ?
— Qu’il me croyait à son image, sensible à la beauté mais insensible au désir physique. Et il a finalement découvert que j’étais attirée par toi !
— Une attirance si réciproque et si forte, qu’il m’est difficile de rester dans la même pièce que toi plus de cinq minutes sans avoir envie de te faire l’amour, déclara subitement Brice, lassé de l’entendre évoquer Latham.
Elle éclata de rire.
— Cinq minutes ? Menteur ! Je constate que cela fait près de quinze minutes que nous discutons ! répondit-elle d’un air provocateur.
— Voilà une négligence impardonnable de ma part, murmura-t il alors d’une voix rauque en s’avançant vers elle. Je t’aime, Sabina. Je veux t’épouser.
— Avant de te répondre, je me dois de t’avouer deux ou trois petites choses, fit-elle d’un air mystérieux.
— Je suis tout ouïe.
— Je veux que tu saches que mes actions ne sont plus dictées par la peur, comme c’était le cas jusque récemment. Je me suis remise de l’agression, et je m’en serais remise bien plus tôt sans l’intervention de Richard. Comprends-tu ce que je veux te dire, Brice ?
— Oui, aucune de tes actions n’est désormais dictée par la peur, répéta-t il docilement… et non sans impatience !
— Parfait ! dit-elle d’un air satisfait. Dans ces conditions, ma réponse est oui !
— Oui, je t’aime… ou oui, je veux t’épouser ?
— Oui, je t’aime et oui, je veux t’épouser ! annonça-t elle sans l’ombre d’une hésitation.
— Je ne suis pas certain de pouvoir te croire, murmura-t il en fermant les paupières, ivre de bonheur.
Sabina se *******a de sourire. Elle non plus ne parvenait pas à le croire ! Pourtant, c’était un fait : Brice et elle s’aimaient et allaient se marier.
— Je suis certaine que je vais trouver un moyen pour t’en convaincre, insinua-t elle alors d’une voix cajoleuse.
— Etes-vous en train de me faire une proposition indécente, mademoiselle Smith ? feignit-il de s’indigner.
— Absolument, monsieur McAllister ! confirma-t elle d’un air assuré.
A cet instant, il l’attira à lui et captura sa bouche dans un baiser passionné. Un baiser qui était le signe d’un véritable amour — de ceux qui durent une vie entière.

 
 

 

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Épilogue


— Je dois admettre, Logan, que tante Meg a plutôt bien pris les choses, déclara Brice d’un ton amusé avant d’avaler une gorgée de champagne.
Les deux cousins décochèrent un regard simultané à Margaret Fraser, la célèbre actrice, en train de s’entretenir avec Darcy, la femme de Logan, tout en s’attendrissant sur le bébé que cette dernière tenait dans ses bras.
— Et moi qui croyais qu’elle ne se remettrait pas de son statut de grand-mère ! poursuivit Brice. Décidément, tante Meg est bien plus forte que je ne le croyais. D’autant qu’à présent, elle a une belle-mère qui n’a que dix ans de plus qu’elle !
A cet instant, les regards des deux cousins se portèrent vers leur grand-père, un « jeune marié » qui, en compagnie de sa chère épouse, accueillait les invités se pressant à leur réception de mariage.
Leonore était absolument charmante dans son tailleur en satin couleur crème, pourtant le regard de Brice glissa subrepticement vers la ravissante jeune femme qui assumait le rôle de demoiselle d’honneur…
Sabina.
Sa propre femme.
Depuis exactement deux semaines, quatre jours et — il lança un coup d’œil à son poignet — trois heures.
Jamais encore il n’avait connu un tel bonheur !
Croisant son regard, Sabina lui décocha un merveilleux sourire, lui confirmant qu’elle lisait dans ses pensées. Toute ombre avait disparu de ses beaux yeux, seuls l’amour et le bonheur s’y reflétaient désormais.
Même s’il ne l’avouerait jamais à Sabina, Brice avait rencontré Richard Latham pour l’informer que, s’il s’avisait de menacer son épouse de près ou de loin, sa vie serait à jamais brisée. Il avait tout lieu de croire que Latham l’avait pris au sérieux et compris la leçon.
— De quoi parlez-vous, tous les deux ? demanda Fergus en s’approchant nonchalamment de ses cousins, une coupe de champagne à la main.
— Du changement radical intervenu dans le clan McDonald depuis dix-huit mois, répondit Logan. A la grande joie de tous.
— C’est vrai, commenta Fergus. Il y a d’abord eu le mariage de ta mère avec le père de Darcy. Puis le tien avec Darcy. Le mien avec Chloe, la naissance de notre petit garçon. Et ensuite, grand-père qui nous prend de court ! Sans parler de ce petit cachottier, à nos côtés…
Là-dessus, il donna une tape affectueuse à Brice sur l’épaule, avant d’ajouter d’un air incrédule :
— Je serais curieux de savoir ce que tu as pu raconter à cette merveilleuse créature pour la persuader de t’épouser !
— Seuls mon charme et mes regards irrésistibles ont opéré, assura Brice, moqueur.
— Vraiment ? fit Fergus.
— Oui, c’est atavique.
— Et de qui aurais-tu hérité cette incroyable séduction ? s’enquit Logan.
— De grand-père, évidemment !
Les trois cousins éclatèrent de rire et reportèrent alors toute leur attention sur le patriarche de leur famille, rayonnant de bonheur au bras de sa nouvelle épouse.
— Cela fait un bien fou de le voir à nouveau heureux, déclara Logan.
— Ça oui ! renchérirent Fergus et Brice.
— Vous avez l’air fort satisfaits de vous-mêmes, déclara Chloe en s’approchant du trio.
— Effectivement, approuva Darcy tout en tendant à son mari leur petit garçon qui voulait aller dans ses bras.
— Et pourquoi ne le seraient-ils pas ? demanda alors Sabina de sa belle voix rauque en passant le bras sous celui de ses deux cousines par alliance. Ils ont toutes les raisons de l’être… puisqu’ils sont mariés avec nous !
Là-dessus, elle leur décocha à tous un sourire délicieusement malicieux.
Brice lui adressa pour sa part un regard empli d’amour et de fierté. Son cœur débordait d’allégresse. Il était bien plus que satisfait, il était comblé !
Aux anges… avec l’un des plus gracieux d’entre eux.



- FIN -

 
 

 

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Merci riham. y3tiki alf 3afye

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Ramadan Karim sweety

 
 

 

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