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merci pour le roman .

 
 

 

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قديم 18-11-10, 08:37 PM   المشاركة رقم: 7
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merci je l aime bien

 
 

 

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قديم 18-11-10, 10:53 PM   المشاركة رقم: 8
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De rien c'est avec plaisir

 
 

 

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قديم 19-11-10, 02:57 AM   المشاركة رقم: 9
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Et voilà que Colin et toute la famille Weiss laissaient entrer
le renard dans le poulailler pour veiller sur leur précieuse
poulette. Quels crétins !
Bridget terminait le costume de scène de Sugar, avec
soutien-gorge et slip coordonnés.
La danseuse devait venir incessamment chercher sa commande.
Lors du dernier essayage, son nouveau soutien en dentelle ivoire
l'avait tellement emballée qu'elle lui en avait immédiatement
commandé un autre.
Maintenant que Bridget avait le modèle bien en tête, le reste
était un j eu d enfant
Quand le téléphone sonna, elle décrocha sans prendre la
peine de vérifier l'identité de son interlocuteur, et elle faillit
tomber à la renverse en reconnaissant le timbre viril à l'autre
bout du fil.
— Adam ? Sa voix monta d'un cran, échappant à son
contrôle.
— Salut, Bridge, comment ça va?
Voilà qu'il l'appelait Bridge, comme ses frères ! Son trouble
se mua instantanément en exaspération.
— Très bien. Je travaille. Tu me téléphones pour quoi, au
j u s t e?
— Euh...
Adam restait muet. C'était un scoop.
— Colin ou Dane?
— Colin ou Dane quoi?
— Lequel des deux t'a chargé de cette délicate mission ?
— Colin, soupira-t-il.
Elle avait vu j u s t e .
— Ah ! Ah ! dit-elle avec un rire forcé.[/LEFT— Ecoute, Bridget, ils se font du souci pour toi, tu leur
donnes trop rarement de tes nouvelles.
— Je te signale que j ' a i quitté la maison pour ne plus avoir
de comptes à rendre. D'ailleurs, combien de fois les appelles-tu,
toi, tes parents ?
Adam ne répondit pas.
Elle se mordit la lèvre de sa bêtise. Les parents d'Adam
étaient des gens épouvantables. Sa propre mère, qui était la
charité même, ne se privait pas de le souligner.
— Excuse-moi, j ' a i manqué l'occasion de me taire, bredouilla¬
t-elle.
— Non, c'est moi qui m'excuse. Tu es adulte, et personne
n'a le droit de se mêler de tes affaires, surtout pas moi, qui ne
suis pas de la famille.
— Adam, tu sais bien que je te considère comme...
— Comme un frère? coupa-t-il avec brusquerie.
Impossible de lui avouer que, depuis ses dix-huit ans, elle
rêvait de lui arracher ses vêtements et de lécher chaque centi¬
mètre de son corps.
— Non, non. Deux me suffisent amplement. Disons plutôt
que tu es comme un... ami, acheva-t-elle sans conviction.
— Un ami ? Bon, alors, en tant qu'ami, je t'engage à appeler
ta famille plus fréquemment. Tu as des parents formidables, et
ils voudraient seulement avoir plus souvent de tes nouvelles.
— Tu as sans doute raison. Mais ils étaient tellement opposés
à mon départ que je me sens obligée de prouver que je me
débrouille bien, ici à Chicago. J'ai galéré de petits boulots en
petits boulots pour payer mes études, tu ne peux pas savoir. Et,
maintenant, j ' a i enfin réussi à faire ce que je veux.
— Je suis très fier de toi, dit Adam d'une voix suave qui lui
donna des frissons partout. Comment t'en sors-tu financière¬
ment? ajouta-t-il, brisant le charme.Le volumineux soutien-gorge de Sugar accrocha son
regard.
Curieux comme tout le monde — le chirurgien, Sugar, le
Frisky's, elle-même — tirait profit de ces prothèses remplies
de sérum physiologique. Une vraie PME.
— Ça va.
— Tu es sûre ? La vie est chère ici, comparée au
Wisconsin.
— Je travaille à mi-temps.
— Ah ? Tu vends des sous-vêtements dans une braderie,
comme avant?
— C'est ça. Et j ' a i une clientèle très sélecte.
— C'est génial. Tu dois être très occupée, mais peut-être
pourrions-nous...
Le signal de double appel couvrit la fin de sa phrase. C'était
Sugar.
— Adam, je dois te laisser. J'ai une de mes clientes au
téléphone.
— Ah ? Tu leur donnes ton numéro de portable ?
— Au revoir, Adam, à bientôt, se hâta-t-elle de conclure pour
dissimuler sa gêne, avant de prendre l'autre communication.
Salut, Sugar, qu'y a-t-il ?
— Ecoute. Bridget, je ne pourrai pas venir chercher ma
commande, je dois travailler plus tôt que prévu. On devra
repousser le rendez-vous, hurla la danseuse dans une cacophonie
de voix féminines.
Quelle poisse ! songea Bridget, consternée. Ce contretemps
n'arrangeait pas ses affaires. La date limite pour le payement
de sa facture d'électricité tombait le lendemain. Qu'allait-elle
faire?
— Je peux te les apporter, si tu veux, suggéra-t-elle, saisie
d'une inspiration subite.]— Je suis au Frisky's. Tu ne peux pas venir ici.
— Pourquoi pas ? Donne-moi l'adresse, j ' a r r i v e .
— Tu es sûre ? Ce n'est pas un tripot, mais quand même.
— Ne t'inquiète pas. Et j ' e n profiterai pour rencontrer tes
collègues, m'informer de leurs goûts et faire marcher un peu
mon business, conclut-elle.
Sugar éclata de rire.
— Elles préfèrent les seins nus, mais c'est une super idée,
je sais qu'elles ont un mal de chien à trouver de nouveaux
costumes.
— En bus, le trajet n'est pas très long, je serai là dans une
petite heure, déclara Bridget quand Sugar lui eut indiqué l'iti¬
néraire.
— Super ! Ah, c'est à moi, je te laisse.
— Bon courage ! lui souhaita-t-elle en raccrochant.
Elle se hâta de fourrer pêle-mêle quelques échantillons
de soutiens-gorge, de strings et de guêpières dans un sac à
roulettes, sans oublier son carnet de croquis, ses feutres et ses
cartes de visite.
Elle n'en revenait pas de son audace, mais bon, avec un peu de
jugeote et l'opiniâtreté qui la caractérisait, elle devrait y arriver,
se dit-elle en lançant joyeusement en l'air un soutien-gorge vert
citron.

 
 

 

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قديم 19-11-10, 03:02 AM   المشاركة رقم: 10
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2 .
Briget n'eut aucun mal à trouver le Frisky's, vu l'enseigne
de trois mètres de haut représentant un chaton rose bonbon au
sourire aguicheur, qui remuait la queue sur un rythme hypno¬
tique dans les dernières lueurs du crépuscule.
Comment allait-elle retrouver Sugar? Il devait y avoir une
entrée des artistes.
Elle n'avait aucune envie d'explorer seule la ruelle obscure
derrière le club de strip-tease. En désespoir de cause, elle se mêla
aux hommes élégamment vêtus qui patientaient devant la porte,
feignant de ne pas remarquer leurs regards curieux et espérant
que sa rougeur se confondait avec la lumière des néons.
Peu après, elle se retrouva face à un videur qui la toisa, les
bras croisés sur son torse de déménageur.
— Avec qui êtes-vous ? s'égosilla-t-il pour couvrir les basses
trépidantes de la musique.
— Je suis seule, j ' a i rendez-vous avec quelqu'un, répondit-elle
sur le même ton.
L'homme désigna le sac à roulettes.
— Etes-vous une nouvelle danseuse ? Vous venez pour une
audition?
Elle secoua vigoureusement la tête. Il n'aurait plus manqué
qu'elle se ridiculise devant tout le monde !— Non.
— Les femmes seules ne sont pas admises au club, assena
le videur.
— Ecoutez, je ne suis pas là pour le spectacle, j ' a i rendez¬
vous avec Sugar. J'ai quelque chose pour elle.
— Moi aussi, j ' a i quelque chose pour toi, poupée, plaisanta
un homme dans la queue.
Elle le foudroya du regard, mais l'individu se *******a de
rire en donnant une bourrade à son voisin.
Elle prit une profonde inspiration.
— Sugar est la nouvelle danseuse vedette, elle m'attend.
— Eh ! Il y a une nouvelle danseuse vedette ? Elle est canon
au moins ? s'exclamèrent les clients massés devant la porte.
— Elle est grande, bronzée, et elle fait du 90G de tour
de poitrine, déclara-t-elle, persuadée qu'un peu de publicité
gratuite ne nuirait pas à Sugar. Et elle ne fera probablement pas
son second numéro si je ne lui livre pas sa commande à temps,
ajouta-t-elle sans se démonter.
Le videur finit par céder devant l'insistance de la foule et fit
signe à un collègue de l'accompagner à l'intérieur.
Sur le podium au centre de la salle, une rousse flamboyante,
vêtue d'une j u p e minimaliste plissée à volants et du bonnet
assorti, exécutait le numéro de la petite Bergère. Flanquée de
son troupeau en peluche sagement assis au bord du podium,
elle accomplissait avec sa houlette des prouesses qui auraient
fait perdre ses plumes à ma Mère l'Oye. Entourées d'une cour
d'admirateurs, des danseuses juchées sur des talons d'au moins
dix centimètres évoluaient sur de petites scènes latérales. C'était
un vrai miracle si elles ne trébuchaient pas.
Bridget piqua un fard quand ses yeux se furent accoutumés
à la pénombre et qu'elle distingua d'autres danseuses qui se
livraient à du lap dance sur les genoux des clients.La nudité était une chose, mais simuler le sexe la mettait
profondément mal à l'aise, aussi hâta-t-elle le pas derrière son
escorte qui, après avoir longé un couloir et dépassé une cuisine,
frappa à une porte mentionnant l'inscription « Privé ».
Une Amazone baraquée en string léopard savamment déchiré
vint ouvrir.
— J'ai rendez-vous avec Sugar, annonça timidement
Bridget.
En bikini blanc chatoyant et talons aiguilles, sa cliente se
matérialisa au milieu d'un essaim de filles bronzées plus ou
moins dévêtues.
— Bridget. enfin, tu es là ! s'exclama-t-elle. C'est si gentil à
vous d'avoir accompagné ma couturière jusqu'ici, poursuivit-elle
à l'intention du videur en le gratifiant d'un clin d'oeil appuyé.
L'homme lui décocha un sourire si extatique que Bridget
pouffa, s'attendant presque à le voir se liquéfier de bonheur. Il
dut le percevoir, car il se reprit et lui lança un regard furieux.
— La prochaine fois, vous passerez par l'entrée des artistes,
maugréa-t-il en sortant.
Elle suivit son amie dans la loge attenante.
— Qu'est-ce que ça signifie? Pourquoi les femmes seules
ne peuvent-elles pas entrer?
Sugar s'installa à la coiffeuse pour remettre de l'ordre dans
ses mèches blondes.
— Désolée, Bridget, mais c'est vrai que le règlement interdit
l'accès aux femmes seules. J'aurais effectivement dû te dire
d'emprunter l'entrée des artistes.
Bridget posa sa mallette au pied de la coiffeuse et examina
son reflet dans le miroir. Elle avait l'air pitoyable, à côté de la
flamboyante danseuse. L'humidité de mars faisait friser ses
cheveux châtain clair naturellement ondulés, qui avaient perdu
leur éclat après ce long hiver. Elle avait une mine de papiermâché et les yeux cernés à cause des nuits blanches passées à
coudre afin d'honorer ses commandes.
— C'est pour que les clients ne risquent pas de les impor¬
tuner?
— Au contraire, rectifia Sugar. Des poules venaient racoler.
C'était mauvais pour l'image du club.
Sugar lui tapota gentiment la main.
— Ce qui ne veut pas dire que tu ressembles à une poule.
— Bien sûr, approuva Bridget, comprenant a posteriori la
méfiance du videur, même si une poule se promenait rarement
avec une valise.
En résumé, elle n'avait pas l'air louche d'une pute camée,
mais elle n'était pas assez j o l i e non plus pour passer pour une
call-girl. Devait-elle le prendre pour un compliment ou une
critique ?
Elle se secoua. Apparemment, certaines femmes avaient été
créées pour plaire, et d'autres pour leur servir de couturières.
Ainsi allait le monde.
— Voici ta commande, dit-elle en ouvrant la valise, d'où
elle tira l'ensemble en Lycra argenté et les sous-vêtements en
dentelle couleur ivoire.
Sugar ne j e t a qu'un rapide coup d'oeil à son costume de scène,
et s'attarda sur les dessous en dentelle.
— C'est le soutien-gorge pour tous les j o u r s ?
— Oui, avec des bretelles en gel et une armature spéciale.
Elle-même en portait aujourd'hui un semblable, en dentelle
noire, avec porte-jarretelles et string assorti. Elle avait encore
du mal à s'y faire, mais au moins l'élastique de sa culotte ne
se voyait pas sous ses vêtements moulants. Et, si son nouveau
look ne parvenait pas encore à lui insuffler confiance en soi,
elle ne désespérait pas d'y arriver.
— Tu as ta couturière attitrée ? Tu ne te refuses rien,commenta l'Amazone en string léopard, occupée à appliquer
ses faux cils.
— Maintenant que je suis danseuse chez Frisky's, je ne vais
pas laisser ma poitrine pendouiller, rétorqua Sugar, soupesant
fièrement ses seins.
Bridget s'empressa d'intervenir.
— Je m'appelle Bridget Weiss, et je serais absolument ravie
de travailler pour toi aussi.
— Moi, c'est Electra, fit l'amazone en posant sa brosse à
mascara pour lui serrer la main.
Elle avait une poigne si énergique que, n'étaient ses doigts
délicats et l'absence de pomme d'Adam, Bridget aurait parié
qu'elle cachait certains attributs virils dans son slip. Elle détailla
les larges épaules, les cheveux noirs, les cuisses musclées, et
se fia à son intuition.
— Tu as un style peu banal, une silhouette très sexy et
athlétique. Je te verrais bien en Amazone ou en gladiateur, avec
les bouts des seins dorés, des menottes garnies de fourrure de
la même nuance et une épée factice.
— Pourquoi pas une vraie, histoire de flanquer la trouille
à tous ces crétins ? intervint une fille vêtue d'un string de cuir
noir et de cuissardes assorties.
Celle-ci cultivait le look gothique, avec sa chevelure de j a i s,
son teint laiteux, de multiples piercings sur les sourcils et même
sur les tétons.
Avec sa peau mate et ses cheveux décolorés, Sugar avait
l'air de l'image en négatif de la fille gothique. Elle fit les
présentations.
— Voici Jinx, la grosse tête de l'équipe. Elle prépare un
doctorat, tu te rends compte ?
La grosse tête en question se campa devant Bridget, les
mains sur les hanches.— Et, pour moi, tu verrais quel genre de costume ? la défia¬
t-elle avec une pointe d'agressivité.
En voilà une qui était coriace et autoritaire.
Bridget réfléchit à toute vitesse.
— Tu serais très bien en Nelson, le diablotin de la BD, tu sais ?
Il suffirait de le mettre au goût du j o u r avec des bottes rouges,
une fourche et un bandeau orné de petites cornes brillantes. Pour
le costume, que dirais-tu d'un body en vinyle cramoisi seins
nus, avec des piercings en rubis pour compléter le tout?
Qu'est-ce qu'elle allait imaginer là? Pour une fille qui avait
commencé sa carrière de styliste en garnissant d'horribles
soutiens-gorge moyenâgeux de noeuds de satin, elle en avait
parcouru du chemin.
Jinx haussa les sourcils.
— Pas mal. Tu pourrais me faire un croquis pour que je
visualise mieux?
— Bien sûr, promit Bridget en distribuant sa carte de visite
à la ronde.
Elle faillit sauter de j o i e lorsque Sugar lui régla le solde de
sa commande. Finalement, elle allait pouvoir payer sa facture
électricité et s'offrir un bon repas en sus, histoire de varier
un peu son ordinaire !
Une grosse femme apparut, agitant un porte-bloc.
— Les filles, c'est à vous ! coassa-t-elle d'une voix de
stentor.
— C'est Marge, la directrice, expliqua Sugar. Voilà au moins
quatre-vingt-dix ans qu'elle est dans le business, précisa-t-elle,
avant de s'éclipser sur ses hauts talons.
Restée seule dans la loge déserte, Bridget décida de mettre
sur le papier quelques idées de costumes pour Jinx et Electra.
Elle allait suivre le judicieux conseil de Sugar et se faire payerd'avance. Peut-être pourrait-elle repartir lestée d'un confortable
acompte sur les commandes futures?
Au fond, songea-t-elle, amusée, c'était comme si elle était
rétribuée par les clients du club par l'intermédiaire des dessous
des danseuses.
— La j o u r n é e a été rude, hein ! soupira Tom, l'un des
collègues d'Adam, affalé sur la banquette craquelée du taxi
qu'ils partageaient.
Plusieurs pays n'ayant pas réalisé leurs transactions habituelles
sur le maïs et le blé, l'offre avait flambé, et les prix avaient chuté.
Par chance, Adam avait anticipé et limité les dégâts.
— A qui le dis-tu ! Les marchés en ont pris un sale coup,
renchérit-il, impatient de rentrer chez lui pour s'écrouler sur
son canapé.
— Heureusement que nous sommes vendredi. J'ai rendez¬
vous avec des amis pour boire un verre au Frisky's. Veux-tu
te j o i n d r e à nous?
— Au Frisky's ? Ça fait un bail que je n'y ai pas mis les
pieds.
Le strip-tease n'était plus guère sa tasse de thé. Il travaillait
trop dur pour gaspiller son argent en consommations à gogo
hors de prix et danseuses itou.
Tom éclata d'un rire qui se mua en quinte de toux.
— Tu parles comme un croulant, Adam. Dire que tu as
quinze ans de moins que moi !
Compte tenu de ses mauvaises habitudes, Tom risquait de
ne pas faire de vieux os, mais Adam préféra s'abstenir de tout
commentaire.
Le taxi s'arrêta devant le club surmonté d'un chaton rose
fluo.

 
 

 

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